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 It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home

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Byron J. Pierce

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MessageSujet: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeSam 12 Fév - 23:37

    Durant le début du trajet, Bryon n’avait pu s’empêcher de lancer quelques regards à Sixtine. Parce qu’il ne réalisait pas se trouver avec elle, dans sa voiture, en vue de passer toute la journée ensemble, mais aussi parce qu’il se sentait atrocement attiré par elle. Il en a eu des conquêtes dans sa vie, des filles qu’il a embrassées et avec qui il a couché, mais ce qu’il ressentait avec sa demi-sœur, c’était comme se sentir pousser des ailes. D’ailleurs, comme pour prouver qu’il n’y a qu’elle qui comptait, il s’empara de son portable logé dans sa poche, et l’éteignit. Cette fois ici, son patron ne l’appellera pas pour lui demander d’escorter une quelconque femme à une soirée. Non, il allait rester avec elle, peu importe le risque encouru. Somnolant, il posa doucement sa tête contre la vitre. Et bercé par le son de la pluie s’écrasant contre sa fenêtre, il finit par s’endormir. Il était épuisé, véritablement, et garder les yeux ouverts était devenu une torture. Une petite sieste de dix minutes ne lui fera pas de mal, au contraire. Il n’a pas besoin de plus pour reprendre du poil de la bête. Et dieu sait qu’il a envie d’être en forme pour leur journée ensemble. Leur journée ensemble, c’est à ça qu’il pensait quand Morphée s’empara de lui. Il réalisait mal ce qui était en train de se passer, l’ampleur de la situation, de leur relation, mais il aimait ça. Il aimait ça plus que tout autre chose sur cette terre.

    Quand il rouvrit finalement les yeux, Byron fut incapable de déterminer si c’était un geste de la jeune femme, ou une sorte d’alarme biologique qui le réveilla. Toujours est-il qu’ils étaient désormais arrivés à l’hôtel. Il se sentait un peu con d’avoir dormi, et il ne souhaitait pas qu’elle s’imagine qu’il ne serait d’humeur qu’à s’affaler sur le canapé. Enfin, même si cette perspective n’était pas à exclure en sa compagnie, il était prêt à faire tout ce qu’elle voudrait. Et puis, il se sentait bien et reposé ! Certes, ça ne va pas rattraper ses 8 heures de sommeil manquées de cette nuit, mais il était capable de garder les yeux ouverts sans difficulté désormais. Adressant un sourire à son amante, Byron descendit finalement de la voiture. Ses fringues humides lui collaient à la peau, et il n’aimait que trop peu cette sensation. Avant toute chose, faudra passer dans sa chambre pour se changer ! Et aussi, pour se refaire une petite beauté. Bah quoi ? Un peu de parfum, se recoiffer, c’est pas grand-chose ! Et une fois dans le couloir qui menait à leurs chambres respectives, il s’adressa à Sixtine :

      « Je te retrouve dans 10 minutes, le temps de me changer. »

    Un dernier et énième sourire, et Byron pénétra dans sa chambre. Direction la salle de bain, après avoir prit des vêtements propres et surtouts secs dans l’armoire. Face au miroir, il pouvait constater de ses propres yeux les griffes marquaient sur sa peau, suite à son ébat amoureux avec Sixtine. Le sexe avec elle, c’était complètement dingue, et jouissif. Il prenait son pied comme jamais auparavant. Rien d’étonnant quand on connait la réputation de la jeune femme, mais ouah, ya un pas immense entre fantasmer dessus et vraiment le faire avec elle. Après avoir enfilé un nouveau jean, un tshirt blanc uni et une chemise noire ouverte par-dessus, Byron se mit une pointe de parfum, puis se recoiffa un petit peu. Ca fera l’affaire. Il aurait pu y mettre un peu de gel pour solidifier le tout, mais il était prêt à parier qu’elle y reglisserait ses mains au cours de la journée, ou de la nuit. Bon allez, il va pouvoir aller la retrouver. Refermant la porte de sa chambre, il ouvrit celle de sa demi-sœur. Et avant même de lui adresser le moindre mot, il s’avança vers elle, s’empara de son visage avec ses mains, et lui donna enfin, un nouveau baiser. Bah ouais, entre leur course dans la ruelle et maintenant, un laps de temps trop important s’était écoulé. Beaucoup trop, sans l’embrasser. Ses lèvres prenaient donc un profond plaisir à dévorer les siennes, dans une fougue qui caractérisait la plupart de leurs baisers. Une fois leur retrouvaille passionnée consommée, Byron retrouva son regard :

      « Je donne pas cher de tes lèvres aujourd’hui. A mon avis, elles n’auront jamais été aussi irritées. »

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Sixtine Pierce Huntington

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeMar 15 Fév - 21:04

Conduire sans chaussures, avec des pieds trempés qui glissent le long des pédales… c’était un défi pour Sixte. Et elle ne vit absolument pas cela comme une incitation à mieux conduire. Lignes blanches dépassées, stop et priorités sautés, limitations de vitesse explosées. C’était un miracle qu’elle n’ait jamais eu un accident. Son père avait payé pour qu’on lui file son code, et elle était passée sous le bureau de l’inspecteur pour obtenir sa jolie petite carte de permis. Non, sérieusement, qui en serait surpris ? Elle arriva finalement à destination, dans son petit parking privé et les pneus de la voiture crissèrent sous l’effet d’un freinage si sec. Les bleus, l’envie de gerber… c’était ce dont se plaignaient constamment tous ses passagers. Pourtant, Byron avait simplement piqué une petite sieste… et ce simple constat lui arracha un sourire.

Lorsque arrivés devant leur chambre respective, il l’informa qu’il la quittait le temps de se changer, dix minutes, elle se contenta d’acquiescer avec un léger sourire avant de lui tourner le dos. Dix minutes… ça lui paraissait trop long. Et elle aurait aimé l’embrasser. Une nouvelle fois. Mais il fallait s’y habituer dès maintenant, c’était tout bonnement impossible. Ils avaient déjà pris suffisamment de risques comme ça, aussi bien dans le vip room que dans cette petite cour. Elle se contenta donc de passer sa porte et de filer vers la salle de bain pour se passer sous une eau bien chaude, désireuse de se réchauffer aussi bien que de rêvasser… elle pouvait encore sentir ses lèvres contre son cou, ses mains le long de ses cuisses, sur sa poitrine. Et cette envie de le retrouver, dès cet instant, la tenaillait. Elle se sécha rapidement, nouant finalement ses cheveux humides en un rapide chignon ; ce n’était peut-être encore que le début d’après-midi. Mais elle avait une telle flemme de s’apprêter. Elle avait simplement chopé les premières fringues qu’elle avait trouvées, un shorty noir et un long débardeur gris qui s’arrêtait juste en dessous de ses fesses… cherchant désespérément un jean noir dans son armoire… lorsqu’elle entendit la porte de sa chambre s’ouvrir. Alerte, elle avait immédiatement relevé la tête avant de voir Byron passer la porte de sa chambre, et elle l’accueillit avec le plus beau et sincère des sourires qu’elle avait en réserve, et qu’elle ne se découvrait que depuis peu, uniquement en la présence de son demi-frère.

C’est alors qu’elle sentit ses mains chaudes, fermes dont elle était folle, qu’elle aurait pu passer la journée entière à embrasser et caresser, s’emparer de son visage… et ses lèvres venir torturer les siennes. Le retrouver était incroyablement bon. Elle était véritablement exténuée, et ses cernes pouvaient en témoigner, dans un véritable état de manque qu’il était le seul à pouvoir combler. Et toute cette situation était irréelle. Embrasser avec fougue un demi-frère encore haï il y a de cela quelques semaines, le ciel gris, le temps orageux incroyablement lourd… elle se sentait dans une autre réalité aujourd’hui, complètement déconnectée. Comme si le sexe, et puis ce baiser avec Byron n’avaient été que la plus dure et la meilleure des drogues. Elle ne voulait pas sortir de ce délire… elle ne voulait pas qu’il cesse de l’embrasser.

Leur baiser prit fin aussi brutalement et naturellement qu’il était survenu, et elle rit doucement en entendant sa réflexion. Elle égara sa main avec douceur sur l’une de ses joues mal rasée… L’embrasser lui piquer toujours les lèvres, le frottement de sa joue contre la sienne la râpait et irritait en effet sa peau. Mais elle aimait cela. Elle aimait tout de lui. Sa douceur, comme sa brutalité. Rien n’était jamais douleur.

« J’espère que c’est une promesse » … Et elle vint doucement déposer à nouveau ses lèvres contre les siennes, comme pour clôturer ce qui signifiait entre eux, rien d’autre que le plus naturel des bonjours… « Qu’est-ce que t’aimes faire ? Quand tu baises pas… ». Elle eut un nouveau léger rire avant que ses lèvres ne viennent épouser son cou, tandis qu’elle se levait sur la pointe des pieds. Un baiser sensuel derrière l’oreille, un autre plus bas, et un à la naissance de son cou finalement. Tandis que sa main caressait son torse, par-dessus ce simple bout de tissu qui déjà, la dérangeait. Elle était la première à se moquer d’elle-même ; devant ce terrible constat, celui selon lequel, même crevée, simplement bonne à se laisser tomber sur le lit, elle avait envie de lui. Elle le savait bien, elle l’avait invité dans sa chambre et il était venu pour passer du temps avec elle. Et ne pas forcément baiser. Mais là, seule dans sa chambre avec lui, avec un si grand lit. Elle attendait qu’il propose quelque chose, car elle n’était pas apte à penser à autre chose qu’à la proximité de leurs corps. Elle vint s’emparer des mains de Byron qu’elle déposa contre sa taille, véritable invitation à la toucher. Et ce n’est qu’à cet instant qu’un éclair de génie la traversa. Elle releva les yeux vers lui avec un grand sourire, l’envie de baiser lui passant soudainement – enfin de manière plus que relative…. – et fière d’elle, telle une boulimique trouvant un moyen mémo technique d’enfer pour ne plus penser au big mac, elle lança : « Guitar Hero ! »
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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeMar 15 Fév - 23:17

    Oh que oui c’était une promesse ! Une promesse qu’il n’aurait aucun mal à tenir. Il avait faim d’elle, de ses lèvres, de son corps, de son odeur, de sa voix, d’absolument tout ! Il aimait le moindre détail de sa personne, aussi bien les qualités que ses défauts. Enfin, à l’heure actuelle en tout cas. Et difficile de l’imaginer aux bras d’autres hommes quand elle se comporte aussi adorablement avec lui que maintenant. Il était accro à sa douceur. C’est une chose qu’il a connu que trop rarement chez elle, et il désirait ne plus jamais s’en passer. Sa main sur son visage l’amena à fermer quelques secondes les yeux, et sa tête se tourna légèrement, afin de donner une chance à ses lèvres de rencontrer sa main, en vain. Il voulait l’embrasser absolument partout, même sur le bout des doigts. C’est finalement sa remarque marquée d’une pointe d’humour qui rompit ce moment d’extase, et fit place à un rire amusé. Ce qu’il fait quand il ne baise pas ? C’est une question qui mérite d’être posé ! C’est à peu près la seule chose qu’ils ont fait dernièrement, et leur relation conflictuelle ne les a jamais amené à se côtoyer toute une journée. Ils apprenaient véritablement à se connaitre, et Byron aimait sincèrement ça. Néanmoins, il ne voyait aucune réponse à lui donner. Il aimait mater des films pour cultiver ses connaissances cinématographiques, mais c’est pas une chose qu’il souhaitait faire maintenant. Car dans le fond, sa question revient à lui soutirer un programme pour la journée, non ? Même avec la meilleur des volontés, il était difficile de se concentrer. Et pour cause, la jeune femme venait de prendre assaut sur cou, l’agrémentant de plusieurs baisers, qui le ramenait une nouvelle fois dans un état de transe. Une de ses mains se posa sur celle de sa demi-sœur, qui déjà entreprenait quelques caresses sur son torse. Sous son désir, il s’empara de sa taille, et la rapprocha automatiquement de son corps. Alors que la voir si peu vêtue lui donna une idée, Sixtine proposa pleine d’enthousiasme une partie de Guitar Hero. Pas mal. Mais là tout de suite, il a plutôt envie de profiter un peu d’elle. Pas de sexe, juste parlé en s’embrassant et en se caressant. Sous les draps ! C’était de l’ordre du besoin viscéral.

      « Guitar Hero est tentant … Mais là, j’ai un peu mieux à te proposer. »

    Afin de se montrer un peu plus explicite, Byron fit quelques pas en arrière, avec un air et un sourire provocateur. Il fit alors glisser sa chemise le long de ses bras, et la laissa tomber au sol. Il retira ensuite son t-shirt, qu’il balança aux côté de sa chemise, et le laissant ainsi torse nu. Se fut au tour de ses chaussures de valser un peu n’importe où dans la pièce, puis il entreprit de défaire sa ceinture et les boutons de son pantalon, avec une certaine jubilation. Si ses gestes ressemblaient vaguement à un strip tease en accéléré, ce n’était nullement un appel à la luxure. Pas tout de suite du moins. Certes il s’arrangeait pour se déshabiller avec une certaine sensualité, et ses regards étaient plus qu’éloquents, mais son idée n’était pas de s’envoyer en l’air. Une fois en caleçon, il s’empara de la main de Sixtine, et la tira vers lui, l’amenant vers le lit.

      « J’aimerais apprendre à un peu mieux te connaitre, tout en ayant la possibilité de t’embrasser et de te caresser quand je le désire. »

    A sa remarque, difficile de réaliser qu’ils se connaissent depuis 20 ans. Comme quoi, en plus du temps, il faut beaucoup de volonté pour apprendre à cerner les gens. Ou du moins, à les connaitre plus en profondeur, et passer au-delà des préjugés et des apparences. Relâchant la main de son amante, il se glissa ensuite dans les draps de son lit, poussant un soupire de jouissance. Putain, mais le pied quoi ! Après les plusieurs fois où ils ont couché ensemble, c’est seulement maintenant qu’il se retrouve dans son pieu, cherchez l’erreur. Impatient, et jugeant Sixtine trop lente à le rejoindre, il se pencha en avant et s’empara de ses poignets, avant de poser avec brutalité ses lèvres contre les siennes. Une brutalité non maitrisé, et appuyée par son élan, qui lui valu de laisser échapper un léger son de douleur. Une douleur bien vite remplacée par le plaisir de l’embrasser à nouveau. L’attirant contre lui, il ne voulait qu’une chose : sentir son corps contre le sien. Il finit donc par s’allonger, sans relâcher ni les poignets, ni les lèvres de Sixtine, et l’incitant à se retrouver contre lui. Ses mains lâchèrent prise, puis s’aventurèrent doucement sous le haut de la jeune femme, agrémentant son dos de quelques douces caresses.
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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeMer 16 Fév - 0:09

Se passer de sexe n’était pas ce qu’il y avait de plus facile pour Sixtine dont la réputation de nymphomane était plus que fondée ; elle avait toujours aimé le sexe. Et l’aimait encore plus avec Byron. Que ce soit pour éviter de répondre une question, parce qu’elle bade, parce qu’elle va mal, parce qu’elle a envie de se marrer, de perdre du poids… toutes les excuses étaient bonnes. Et Byron avait déjà pu le remarquer. Alors elle avait proposé une partie de Guitar Hero, persuadée qu’il s’agissait du meilleur substitut au sexe envisageable. Mais Byron n’était pas décidé à lui rendre la tâche si facile, et il recula de quelques pas pour commencer à lui faire un petit strip-tease. Elle rit doucement, laissant sa tête retombée en arrière et se forçant par le même effet à détourner le regard un bref instant. D’ailleurs, elle maintint quelques ridicules secondes le visage tourné sur le côté. Elle était exténuée au point que la tête lui tourne et que ses jambes soient cotonneuses… cette course-poursuite, le fait qu’elle n’ait rien pris depuis près de deux heures maintenant, ça faisait son petit effet. Et elle aurait pu s’endormir debout. Pourtant, elle le voulait, et elle lui lança un regard en coin, derrière une mèche qui venait de lui retomber devant le visage. Il était déjà torse nu, et un sourire empli de désir et de malice vint se dessiner sur son visage tandis qu’elle le dévorait ni plus ni moins du regard. Il aimait la torturer ainsi, elle pouvait le lire sur son visage. Et la question qu’elle se posait de « comment dire non à Byron » se transformait en « comment se dire non ». Tout court. A elle-même. Il l’attirait. Beaucoup trop.

Et comme hypnotisée, comme la plus stone des junkies qui se laisse guider par une hallu visuelle au pays des bisounours, elle le suivit lorsqu’il la guida vers le lit, ne quittant pas son regard. Elle avait envie de lui. Résultat, lorsqu’il lui fit part de l'idée qu’il avait en tête, elle ouvrit de grands yeux étonnés et le gratifia d’une petite tape sur son torse en riant doucement, ne parvenant vraiment pas à s’énerver contre lui : « T’aurais pu commencer par là, idiot. »

Ça valait le coup de l’allumer, de l’obliger à planifier une tentative de résistance, à se poser mille questions, à envisager de prendre des amphets pour être performante et tellement d’autres conneries qui avaient pu lui traverser l’esprit ; juste pour pouvoir baiser une nouvelle fois avec lui. Elle le regarda se placer sous les draps avec un sourire amusé, bougeant doucement la tête de droite à gauche ; et persuadée au fond d’elle qu’il ne réalisait pas ce qu’il venait de lui infliger. Résultat, vexée, elle ne savait pas si elle avait bien envie de le rejoindre. Non pas que le programme de Byron ne l’emballe pas, loin de là. Simplement, une bête fierté s’y opposait. Ce fut donc avec lenteur qu’elle le rejoignit, marchant à quatre pattes sur le lit pour venir se placer au-dessus de lui en se faisant désirer. Mais il n’avait pas dit son dernier mot et il n’eut qu’à esquisser un bref mouvement pour s’emparer de ses poignets et faire d’elle tout ce qu’il désirait. En l’occurrence, l’embrasser… violemment. Cet impact lui arracha un léger rire sans qu’elle ne parvienne à détacher ses lèvres des siennes et finalement, elle prolongea ce baiser qui suffisait à l’exciter. Le fait qu’il la malmène ainsi… ça ne lui donnait que trop d’idées et la perspective de se soumettre à lui clignotait, comme un appel irrésistible dans un coin de son cerveau. Si bien que le soupir qu’elle laissa échapper n’exprimait pour sa part, nullement la douleur. Elle se laissa entraîner contre lui, sans quitter ses lèvres. Il n’aurait eu qu’à inverser la situation, la faire pivoter sur le dos, et lui retirer sa culotte pour lui faire l’amour comme une bête, exactement comme leur première fois. Le matelas en plus. Ses cuisses se resserrèrent instinctivement de part et d’autre du corps de Byron contre lequel elle se retrouvait cambrée. Et finalement, il libéra ses mains pour lui offrir de légères caresses dans son dos. Non… ce qu’il voulait, c’était véritablement des câlins. Et elle tenterait donc de jouer le jeu. Elle se redressa finalement, le temps de tirer le drap et de venir se placer dessous, contre Byron sur le torse duquel elle s’allongea. Ses jambes contre les siennes, sa tête sur son torse… elle ferma les yeux, profitant de ce bref moment de repos. Sa main pouvait librement parcourir le corps de son amant, la frontière de son caleçon, autour de son nombril, le long de ses pectoraux, ses épaules, ses bras, son cou… Ne résistant pas, elle s’appuya sur l’un de ses coudes pour venir de nouveau trouver les lèvres de Byron et l’embrasser doucement, passionnément aussi. Elle le savait bien au fond d’elle que cette situation entre eux n’était pas normal. Mais il était si facile de mettre cette pensée au placard pour simplement profiter de lui. Et faire avec lui tout ce qu’elle aimait à un point incroyable, librement, comme elle l’entendait. Elle laissa finalement retomber sa joue contre l’oreiller, et lui adressa un sourire amusé pour enfin, jouer le jeu … enfin à moitié : « Je suis née à Vegas. J’ai une sœur adorable. Et un demi-frère insupportable. Ces derniers temps, son dernier trip, c’est de me torturer en me faisant croire qu’il va me baiser pour finalement me poser des questions sur ma vie. » Elle rit doucement, avant de lancer, cette fois le plus sérieusement du monde : « Sérieusement Byron, qu’est-ce que tu veux savoir ? Me demande pas ma couleur préférée et si je préfère les roses ou les tulipes, ou je te jure que je t’étouffe avec un oreiller. »
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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeMer 16 Fév - 1:22

    Si son idée n’enchantait pas particulièrement la jeune femme, réalisant qu’il avait malicieusement fait naitre de faux espoirs en elle, à lui, ça lui convenait parfaitement. Et qu’elle se rassure, il n’était pas fermé à toute évolution à caractère sexuelle. Mais avant, il voulait discuter un peu, chose qu’ils font jamais. Soit parce qu’ils n’en éprouvent pas le besoin, soit parce que Sixtine s’arrange toujours pour habilement détourner la conversation. Par du sexe, en l’occurrence. Mais cette fois, il ne se ferait pas avoir. Il ne lui ferait pas l’amour avant d’avoir eu quelques informations sur elle. Ca peut paraitre ridicule d’un point de vu externe, mais dans sa tête, tout était très clair. Il voulait la connaitre, point. Avoir des réponses à quelques questions en suspend depuis un moment, également. Cependant, il n’engagerait aucune hostilité, et il n’aborderait aucun sujet sensible. Comme par exemple, les saloperies passées qu’ils se sont faites, ou les propos durs qu’elle a souvent eu à son égard. Non, il voulait rester dans le bon enfant, le jeu, l’amusement. Quand finalement leur baiser prit fin, il esquissa un léger sourire au contacte de sa joue contre son torse. Il avait peut être là un aperçu de ce que serait leur première nuit ensemble, et ça le faisait bêtement sourire. Juste la sentir contre lui, fermer les yeux, se laisser aller à ce moment de bonheur. Il était prêt à rester ainsi pendant des heures. Les quelques caresses qu’elle lui offrait le long de son corps, lui faisaient incroyablement de bien. Avec une autre femme, ces gestes l’auraient immédiatement bloqué, l’obligeant à prendre la fuite et à ne plus jamais donner de ses nouvelles. Mais avec Sixtine, c’était naturel, et nécessaire à son bien être.

    Byron accueillait chacun de ses baisers avec beaucoup d’ardeur. Chaque rencontre de leurs lèvres était un plaisir sans nom, dont il ne se laissait pas une seule seconde. Que ça soit des baisers passionnées, ou simplement tendre et bref, il sentait son désir monter en flèche. Quand Sixtine reposa finalement sa tête contre l’oreiller, Byron se tourna sur le côté, afin de plonger son regard dans le sien. Il glissa un bras sous son oreiller, et adressa un sourire sincère à la jeune femme. Oui bon, elle peut passer les détails qu’il connait. Vegas il sait, Chelsea il sait, lui il … Quoi ?! Insupportable ? Ce simple mot le fit éclater de rire. Dit donc, elle avait apparemment vraiment envie de baiser, et il s’en voudrait presque de ne pas lui avoir donné satisfaction ! Mais, il faut savoir se faire désirer. Ca fait même pas une heure qu’ils ont couché ensemble pour la dernière fois, un peu de repos est mérité.

      « Insupportable ton demi-frère ? J’ai pourtant cru comprendre que tu le trouvais parfait tout à l’heure … »

    Et tac ! Air de satisfaction enclenché, et sourire taquin à profusion. Non non, elle n’allait pas lui enlever le plaisir qu’il avait eu en l’entendant prononcer une telle remarque à son sujet. Elle le trouvait parfait, ça s’arrête là ! Bon d’accord, il ne l’était pas. D’ailleurs, ça lui donnait peut être une idée de question. Qui n’avait rien à voir avec sa couleur préférée ou la fleur qu’elle préfère. Elle a une drôle d’image des termes « apprendre à se connaitre ». Digne des questions préfabriqués qu’on retrouve sur le net, et que les pré-pubères postent sur leur blog en guise de présentation. Lui, il parlait de choses un peu plus approfondis que ça. Et afin qu’elle comprenne mieux de quoi il s’agit vraiment, il se lança dans sa première question.

      « Par exemple, donne-moi le meilleur souvenir que tu as de moi. Et le pire. Avant que notre relation change, évidemment. »

    Et qu’elle ne lui sorte pas qu’il n’y en a aucun ! Certes leur relation n’a pas toujours été rose, mais ya bien un moment où elle a su l’apprécier ? Ou au moins, où elle l’a moins détesté que d’habitude. Enfin, il l’espérait. Afin de l’encourager à répondre, Byron déposa un léger baiser sur son front. Avant de laisser sa main libre lui caresser doucement le visage. Son pouce frôlait doucement ses lèvres, et ses doigts s’amusaient à redessiner les traits de son visage. Il aimait la douceur de sa peau, et pouvoir lire de l’apaisement dans son regard. En gros, il aimait lui faire du bien. Il connaissait bien sa réputation sulfureuse, ainsi que sa façon de se comporter avec les hommes. Rien de comparable avec en ce moment, et c’était agréable d’être celui qui était capable de lui apporter de la douceur. L’exclusivité de leur relation, bien évidemment qu’il y pensait. Et encore plus maintenant. Etre son petit ami était une idée plus que tentante, mais également, profondément interdite. Existait-il quelque part un endroit où ils seraient autorisés à se promener main dans la main, à s’embrasser dans des lieux publics. Cacher leur union était vraiment très lourd parfois. Et ce constat suffit à assombrir son regard. Il était tellement bien à ses côtés, que la perspective de devoir la quitter lui faisait déjà mal au cœur.

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeMer 16 Fév - 12:22

Byron… parfait ? Avait-elle été sotte au point de le laisser échapper ? Possible… mais elle ne l’admettrait pas une seconde fois. Elle se contenta de fermer les yeux et de sourire doucement. Et puis simplement, elle bascula sur le dos, et sur l’autre côté. Signe manifeste qu’elle faisait gentiment la gueule. Gentiment… elle rit doucement, encore une fois. Elle avait du mal à s’en empêcher quand elle était avec lui. Sourire. Rire. Même pour rien. Surtout pour rien en fait… Et elle se demandait bien comment ils n’avaient jusque-là, jamais réussi à trouver un terrain d’entente. Car il semblait qu’ils ne soient pas si différents.

D’où la difficulté de la question soulevée par Byron qui pour le coup, la fit exploser de rire. Elle se mit finalement sur le ventre et tourna la tête vers lui pour constater qu’il était… sérieux ! Un bon souvenir avec lui ? Avant le sexe ? Craquait-il complètement ? Sixtine le regardait vraiment comme le dernier des fous. Quant à choisir entre les milliers de souvenirs où elle avait souhaité sa mort… « Tu choisis pas de faire dans la facilité ». Elle rit encore un peu en y pensant. Mais finalement, elle joua le jeu, elle croisa ses bras sous sa tête tout en fermant les yeux, s’accordant une sacrée pause de réflexion ponctuée de sourires parfois amusés et de quelques soupirs de désespoir tandis qu’elle faisait défiler l’historique des moments partagés avec Byron en partant de leur adolescence pour arriver jusqu’à leur plus tendre enfance. Le constat était réellement désespérant. Elle se risqua néanmoins à rouvrir les yeux pour se lancer.

« Y’en a des tas. La fois où t’as balancé aux parents que je m'étais faite coller pour avoir baisé dans les chiottes des mecs, celui où tu m’as piqué mes places du concert de System of a Down pour y aller avec la nouvelle, juste parce que c’était une Italienne, et même pas belle… Mais je crois que les pires souvenirs que je conserve ; c’est toutes les fois, dans la maison de vacances, où tu jouais dehors avec Chelsea, pendant que j’étais enfermée avec maman à devoir apprendre le visage de personnalités, des infos sur eux, des plans de table à la con. Devait y avoir des centaines de trucs à retenir, et je devais recommencer chaque fois que je me plantais. Je vous observais par la fenêtre en train de faire des foots, et je souhaitais tellement fort que tu te ramasses, que tu te fasses mal. » Elle referma doucement les yeux, et glissa sa main devant sa bouche pour étouffer un bâillement. C’est alors qu’elle réalisa la bombe qu’elle venait de lui lancer entre les mains. Et elle rit doucement, après tout… il devait bien s’en douter par lui-même. Vu que le lendemain, il retrouvait constamment son ballon de foot crevé, même celui dédicacé par Lawrence Taylor.

Toujours les yeux fermés, elle se laissa retomber sur le dos et étira ses bras en arrière, incapable de rester immobile. Mais s’il voulait dormir avec elle, il s’en rendrait vite compte. Elle bougeait constamment, cherchant à s’étirer toujours plus loin. Lui qui la trouvait déjà flemmasse allait réaliser à quel point c’était de l’ordre du pathologique. Elle continuait à chercher un moment positif et sourit doucement en pensant mettre le doigt sur l’un d’eux, celui qui se présentait d’ailleurs comme l’unique. Elle laissa retomber la tête sur le côté pour l’observer avec un léger sourire et lâcha enfin : « Les sorties à la plage chez nos cousins. Je supportais pas avoir du sable sur les pieds en quittant la plage. Alors tonton me les rinçait toujours dans l’eau avant de me porter contre lui jusqu’à la voiture, pour pas qu’un seul grain de sable me touche. Et t’étais toujours derrière, en train de tenter de me foutre du sable sur les pieds pendant qu’on traversait la plage, juste pour m’emmerder. Et quand tu réussissais, je me mettais à chialer. Et tonton se retapait le trajet. Et ça recommençait. Au final, je m’en foutais complètement, je pleurais juste pour que ça recommence. Je l’ai jamais dit, mais ça devait être les moments qui m’amusaient le plus pendant les vacances, cet espèce de putain de jeu. » Elle rit un peu, se moquant cette fois-ci d’elle-même. Et elle vint doucement l’embrasser, n’y tenant déjà plus. Ça faisait du bien de pouvoir l’embrasser comme elle le souhaitait. Comme si leur relation qui avait toujours été conflictuelle trouvait aujourd’hui seulement son déroulement logique. Elle avait besoin de lui, de ses lèvres, de ses bras, de son corps. Et ça ne datait pas d’hier. Elle glissa une jambe contre les siennes et finalement, elle vint s’installer assise à califourchon sur lui et glissa le drap par-dessus leur tête pour se retrouver comme dans une petite bulle, avant de lancer, d’humeur déjà taquine : « Et toi ? La première fois que tu m’as trouvé bandante ? ». C’était un jeu qui allait dans les deux sens, non ?
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Byron J. Pierce

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeMer 16 Fév - 22:30

    Le temps qu’elle mettait pour répondre à sa question, n’était pas du tout bon signe. Il aurait d’ailleurs pu en être vexé, si il ne s’était déjà pas rendu compte de la calamité que fut autrefois leur relation. D’accord, il lui accorde, trouver un souvenir positif le concernant était particulièrement difficile. Mais il avait néanmoins espéré, que sa haine à son égard n’était pas à ce point viscéral, et qu’une certaine nuance pouvait y figurer. Mais non. Au fur et à mesure qu’elle énuméra les pires souvenirs qu’elle gardait de lui, Byron esquissa un sourire face au constat qui se tirait de sa réflexion : il était quand même un sacré sale gosse. La vérité, c’est que Byron ne s’est que très rarement soucié des autres, et encore moins de sa demi-sœur. Ce qui l’incitait donc à lui faire des sales coups, sans le moindre scrupule. La balancer, la voler, l’insulter, il n’y a jamais eu de limites dans ses actions. Et même si tout ça appartenait désormais au passé, il ne pouvait s’empêcher aujourd’hui d’éprouver du remord. Mieux vaut tard que jamais ! Il a été le pire des grands frères qui soit, au point d’alimenter lui-même le mépris qu’elle tenait à son égard. Il aurait pu changer les choses plus tôt, mais il n’a rien fait. Pourquoi ? Aucune idée. Mais c’était là son plus grand regret, sans l’ombre d’un doute.

    Néanmoins, si il réalisait bien toutes les vacheries qu’il lui avait faite, il ne s’était pas rendu compte de la souffrance qu’elle avait pu parfois ressentir. Lors de la soirée charité, il a eu l’occasion de voir leur père s’en prendre physiquement et moralement en elle, apportant clairement la preuve qu’il attendait d’elle la perfection et la fierté. Mais qu’elle en ait souffert, même durant leur enfance, n’ayant pas le droit de jouer avec eux, c’était l’effet d’une bonne claque. En toute franchise, il a toujours pensé qu’elle ne les rejoignait pas pour éviter sa présence. Qu’elle ne voulait simplement pas le voir ou jouer avec lui. Et c’est seulement vingt ans plus tard, que la vérité lui éclatait en pleine face.

      « J’ai toujours pensé que c’était parce que tu voulais pas jouer avec moi … »

    Une conclusion qui était peut être trop hâtive et naïve, mais pourtant réellement sincère. Et il ne trouvait pour le moment aucun mot susceptible d’excuser son erreur. Vint ensuite, après s’être fait désiré, le meilleur souvenir qu’elle gardait de lui. Et quand il entendit l’anecdote, il ne put s’empêcher d’éclater de rire. Vraiment ? C’était ça son meilleur souvenir ? Effectivement, quand il s’était imaginé le moins pire des pires, il était loin de se douter qu’il tapait dans le mille. Mais pourquoi pas après tout ! Si elle a été en mesure de trouver un amusement dans une de ses nombreuses saloperies, tant mieux. En tout cas, son récit eut l’effet de le ramener à cette époque précise, et il fut étonné de s’en rappeler encore dans les moindres détails. Mon dieu ce qu’il pouvait être chiant quand il s’y mettait ! Et putain ce qu’il pouvait pas les voir en plus ces gros cons ! Surtout leurs cousins, des vieux beaufs à en devenir, avec des appareils dentaires ignobles, qui valait toujours à Byron de se faire postillonner dessus à chaque fois qu’il daignait leur adresser la parole. Et après on lui reprochait d’être trop associable ! Mais franchement, ça donnait pas envie de leur parler !

      « Je les détestais tous … Et j’étais bien content de le faire chier. Et toi, évidemment, par la même occasion. »

    Bon et bien, on peut quand même dire qu’il a tapé fort avec sa question ! Il vient d’apprendre quelques trucs, avec plus ou moins d’importance certes, mais son jeu restait instructif. Tout aussi impatient qu’elle de retrouver ses lèvres, Byron prolongea le baiser qu’elle venait de lui donner. Et chaque fois qu’il finissait par se rompre, c’était un petit moment de frustration. Une frustration qui ne perdura néanmoins que peu de temps ce coup ci, la jeune femme venant de s’installer sur lui en amazone. Et automatiquement, sans même s’en rendre compte, ses mains s’aventurèrent le long de ses cuisses, puis de ses jambes, entreprenant un va-et-vient de caresses. Il avait besoin de la toucher, tout le temps. Par la simple question qu’elle venait de lui poser, Byron perçut son humeur. Et il y répondit par un sourire qui dévoilait toutes ses dents. Cette question, il l’attendait, il était certain de ne pas y échapper.

      « Te trouver bandante n’est pas le terme le plus exacte. Me faire bander, correspondrait mieux. »

    Il n’a jamais eu honte de lui montrer son attirance physique pour elle, employant lui-même le mot bander à mainte reprise. Mais là, devoir lui raconter une anecdote à ce sujet, c’était autre chose, et subitement, il se sentait beaucoup plus gêné. Il allait pourtant jouer le jeu, même si ça signifiait se taper la honte, en quelque sorte.

      « Je devais avoir 19, et j’étais venu dans ta chambre pour une raison quelconque. Comme t’as pas répondu, je suis quand même rentré histoire de vérifier que t’étais bien absente. Et c’est là que j’ai entendu l’eau de la douche couler. J’ignore encore pourquoi, mais je suis allé voir, et je t’ai observé quelques secondes dans la salle de bain, en train de te doucher. T’étais dos à moi, et je t’assure que j’avais aucune raison perverse ou voyeuriste de faire ça. J’explique pas ce qui m’a prit, ça a été comme un réflexe … Et puis ce que j’ai ressenti, tu le devines bien, j’ai eu une érection complètement incontrôlée ! Au début ça m’a profondément perturbé et jme suis vite cassé. Mais au fil du temps, j’ai accepté mon attirance pour toi. »


    Ohlala cette honte ! Trouvant lui-même la situation ridicule, Byron posa un bras sur ses yeux, afin de ne plus croiser le regard de la jeune femme. Avouer à sa demi-sœur qu’il l’a maté en train de se doucher, et avoir bandé devant le spectacle, c’était franchement déstabilisant ! Bon, c’est vrai, quand on compare à leur relation actuelle, c’est super anodin comme anecdote ! Mais voilà, c’est pas tous les jours facile d’assumer une attirance incestueuse. Elle aussi, venait de taper dans le mille avec sa question. A son tour maintenant. Il retira finalement son bras, et retrouva le regard de Sixtine, léger sourire aux lèvres.

      « Qu’est-ce qui te plait chez moi ? En quoi jsuis différent de tes milliers d’autres conquêtes ? »

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Sixtine Pierce Huntington

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeJeu 17 Fév - 20:10

Byron l’avait toujours regardée avec autant de haine que de désir dans les yeux ; et elle l’avait compris le plus naturellement du monde, elle ne le laissait pas indifférent. Que ce soit les regards méprisants qu’il lui lançait aux soirées où ils avaient pu se croiser tandis qu’elle était dans les bras d’un ou plusieurs hommes, ou bien ses insultes toujours crues s’adressant à sa minuscule vertu et pudeur. Il aimait lui montrer à quel point elle pouvait le dégouter, et cela faisait toujours bien sourire Sixte ; car s’il en était dégoûté, c’est bien qu’il y avait pensé. Et qu’il avait des images d’elle à l’esprit que jamais il n’aurait dû avoir…

Elle l’écouta donc lui raconter son anecdote avec une réelle curiosité. Et elle fut réellement étonnée, sentiment qui se manifesta par ses yeux écarquillés. Elle s’était attendue à ce que ce soit un jour où elle l’avait gentiment provoqué et allumé ; mais ça avait été à son insu, et avant qu’elle ne l’imagine. Elle rit doucement en voyant l’air gêné qu’il arbora avant de se cacher le visage. Pour sa part, elle n’en était pas choquée. Elle s’en sentait flattée, amusée, émoustillée. Imaginer cette situation ne la rendait pas honteuse pour sa part, et elle était touchée de le voir si mal assumer la chose. Elle se pencha simplement pour s’allonger contre lui, retrouver son torse chaud lui faisait un bien fou. Et elle entreprit de déposer quelques doux et innocents baisers dans son cou tandis qu’une de ses mains était venue s’égarer dans ses cheveux, elle le réconfortait à sa manière : « Moi je trouve ça amusant. Et même un peu excitant. »

Elle rit doucement, ne se l’expliquant elle-même pas. Mais l’image de son frère excité, par elle, était plutôt communicative. Elle aimait qu’il la désire à ce point, depuis déjà quelques années. Elle aimait plus que tout leur relation qu’ils seraient sans doute les seuls à jamais comprendre. Quand il manifesta enfin le souhait de retrouver son regard, elle se redressa, toujours confortablement assise sur lui, sur son caleçon dont la proximité la rendait toujours toute chose. Et chacune de ses mains glissa avec douceurs jusqu’à ses pectoraux tandis qu’elle l’écoutait. Et dans un réflexe manifestant une réelle pudeur, elle cessa de croiser son regard, préférant regarder sur le côté. Dans son esprit, un silence de mort régnait. Elle n’était que trop peu habituée à se poser ce genre de questions. Ce mécanisme auto défensif qui la caractérisait la laissait toujours… muette. Ce n’était absolument pas naturel chez elle. Et elle finit par dire en riant doucement : « Elles font chier tes questions… ».

Elle lui lança un unique regard complice avant de poser son regard sur ses mains qu’elle descendit le long de son torse. Pensive, elle y déposait des caresses douces et aléatoires… comme s’il avait s’agit là du plus passionnant des jeux de patience. « Je sais pas. Ton regard est différent. Ta façon de me toucher aussi. » Elle releva brièvement les yeux vers lui, avant d’avoir un nouveau rire et d’immédiatement, les baisser de nouveau dans un réflexe. Elle était mal à l’aise. Et toujours ses caresses. « Tu me vois comme je suis, et tu me respectes. Tu me fais aimer des choses que je sais que je déteste pourtant. Et tu me fais sourire. T’es reposant. Parfait. » Elle vint embrasser ses lèvres, se penchant une nouvelle fois vers lui, en déposant son ventre et sa poitrine contre son torse chaud. Et pour la première fois, elle se demanda s’il était possible qu’elle soit folle amoureuse de lui. Cette douleur au cœur, à l’estomac. C’était lui. Elle l'aimait au point que ça lui en fasse mal. Au point d’être terriblement fébrile. Sa main qui se dirigeait vers sa joue tandis qu’elle l’embrassait était tremblante. Elle avait cette envie de planter ses ongles dans sa chaire, de le sentir lui appartenir. Ses cuisses se resserrent une nouvelle fois tandis qu’elle étouffait un soupir contre ses lèvres. Et elle venait encore les torturer avec les siennes, les embrasser, les caresser, les mordiller. Cette foutue impression de trop peu qui la gagnait. Elle avait envie de lui faire l’amour. Et elle glissa une de ses mains jusque dans son caleçon pour le caresser avec un réel dévouement, une sensualité non maîtrisée tandis qu’elle ne souhaitait lui offrir rien d’autre que de la douceur. Sentir sa main se resserrer autour de son sexe dans le plus parfait et complet des unions charnels. Elle lança enfin dans un souffle : « Je me sens complète avec toi ». Comme ses lèvres contre les siennes, sa main dans son caleçon. Elle voulait que tout continue à s’imbriquer aussi parfaitement, avec cette même douceur. Perfection. Elle l’aimait au point d’en souffrir le martyr. Et ses yeux se plissèrent avec douleur. Elle était persuadée qu’elle aurait pu en pleurer. Comme ça. Sans raison. De manière incroyablement bête. Lui dire ce qu’elle avait sur le cœur, ça lui tenaillait les entrailles en cet instant. Ces trois mots « je t’aime » qui pourtant, semblaient trop précoces, trop fous, trop stupides. Ces trois mots qui ne l’effrayaient pas en cet instant, mais qui auraient pu l’effrayer lui. C’était un point de non-retour. C’en était paralysant. Tandis que sa main continuait son travail dans son caleçon, Sixtine descendit ses lèvres le long de son torse, l’effleurant simplement. Il était dur. Chaud. Et elle ne faisait rien d’autre que se nourrir de cette sensation. Ce contact ne lui insufflait rien d’autre qu’une énergie irrationnelle. Il était sa drogue. Sa bouche arrivant au niveau de son caleçon, ses mains vinrent s’égarer le long de son élastique. Et ce fut encore une fois avec dévotion et sans se presser, du geste le plus naturell du monde qu’elle le fit glisser délicatement de quelques centimètres, avant de venir glisser ses lèvres autour de la virilité de son demi-frère dans un soupir de plaisir qui devait bien être le plus sincère du monde.
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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeVen 18 Fév - 0:58

    Au moins, il était rassuré, elle ne le trouvait pas complètement barje. Etre attiré physiquement par un cousin c’est déjà vu comme étant une monstruosité par certain, alors bandé pour sa demi-sœur, il risque de se prendre quelques pierres quand la vérité éclatera. Parce qu’elle finira bien par éclater, non ? Il se sent incapable de tout garder pour lui. Enfin, c’est pas un manque de volonté, c’est juste qu’il risque de démarrer au quart de tour la prochaine fois qu’il verra un mec tourner trop longtemps autour d’elle. Et à force, ça risque d’attirer la curiosité des gens. Déjà que leur rapprochement en étonne plus d’un, c’est limite si ils ne trouvent pas ça louche, alors si il adopte un comportement possessif à son égard, bonjour le carnage. A chacune de ses caresses sur son torse et baisers dans son cou, Byron fermait les yeux. Il se sentait bien, apaisé, heureux. Avec elle, il retrouvait une certaine paix avec lui-même. Et si il y a encore quelques jours il se considérait comme une sorte de monstre, aujourd’hui c’était l’extrême opposé, il se voyait comme un homme normal. Pour la première fois de sa vie, il était comme tous les autres : il touchait du bout des doigts le sentiment amoureux. Que ça soit sa demi-sœur ou non, ça ne change rien à ses sentiments, et au bien être qu’ils lui apportent. Toutes ses réflexions niaises prirent fin quand Sixtine rebuta à répondre à sa question. Il se contenta alors d’esquisser un sourire. Il sait qu’elle a du mal à ouvrir son cœur, mais fallait qu’elle lui fasse confiance. Elle pouvait parler d’absolument tout et de rien avec lui. Il ne voulait pas qu’elle éprouve de la honte à se confier.

    L’instant était parfait. Ses caresses. Les différences qu’elle voyait chez lui. Son regard, son toucher, et toutes ces choses qu’elle énumérait, on aurait pu le résumer en un seul mot : sentiment. Il espérait qu’elle réalisait qu’il se comportait ainsi uniquement avec elle, et surtout, pour la première fois de sa vie. Désormais, il ne se voyait plus l’insulter ou lui manquer de respect. Il voulait la chérir, prendre soin d’elle, la rendre heureuse. Et il en était persuadé, leur nouvelle relation n’était pas éphémère. C’était une passion, certes, mais une passion permanente. Le baiser qu’elle lui offrit était jouissif, et lui réchauffait encore plus le cœur. Pourtant, dieu sait qu’il était déjà en train de s’emballer comme un dingue. Elle le rendait fou, complètement fou. Fou d’elle. Comment avait-il pu la détester ? Ca lui semblait maintenant inconcevable. Elle représentait en tout point son idéal féminin : du caractère, de la fouge, de la tendresse, et pour couronner le tout, complètement canon. Finalement, peut être est-ce leurs similitudes qui les ont poussé à se détester. Mais comme dit l’adage, qui se ressemble s’assemble. Et tandis qu’il cherchait à conserver ses lèvres contre les siennes, il sentit la main de Sixtine se loger dans son caleçon, et rencontrer son sexe. Une initiative qui suffit à l’exciter. Il lui en fallait peu, quand ça venait d’elle, pour être d’humeur à faire l’amour. Lui-même qui souhaitait s’attarder sur des confidences, allait les abandonner pour l’aspect sexuel de leur relation. Un aspect sexuel d’ailleurs particulièrement développé !

    Au fur et à mesure des agitations de sa demi-sœur dans son caleçon, Byron poussait des gémissements de plus en plus réguliers et fréquents. Ses mains allèrent s’enfouir sous son coussin, les bras en arrière, afin de profiter pleinement de cette masturbation. Malgré son état déjà bien avancé d’excitation, il perçut très clairement sa dernière remarque, et un sourire de dessina sur ses lèvres. Difficile de trouver des mots sur l’effet que venait de lui faire cet aveu. Oserait-il parler d’âmes sœurs ? Aujourd’hui, oui. Il la désire depuis son adolescence, l’obtient seulement maintenant, et il est hors de question de renoncer à elle. Sortir avec une autre était inconcevable, faire sa vie avec une autre était inimaginable. Pourtant, leur lien de sang les empêcherait de construire quelque chose d’officiel. Mais ce détail ne le dérangeait pas à cet instant précis. Elle se sent complète avec lui, c’est réciproque, et dans ces conditions, il ne voyait pas autre chose qu’un dénouement heureux à leur histoire.

    Et alors qu’il était déjà au comble du bonheur avec ce préliminaire, son amante se fraya un chemin de baisers le long de son torse, et qui la mena tout droit vers son caleçon. A l’instant même où l’idée lui traversa la tête, elle la concrétisa, déposant ses lèvres sur son sexe. Un gémissement plus fort que les autres raisonna alors dans la pièce. Une de ses mains logée sous le coussin alla se déposer dans les cheveux de Sixtine. Non pas pour l’inciter à continuer, puisque de toute évidence il savait qu’elle ne s’arrêterait pas, mais pour lui offrir quelques caresses. Elle lui donnait énormément de plaisir, et il cherchait à lui rendre un peu. Même si évidemment, ce n’était pas comparable. Bouche entrouverte, les va-et-vient de sa demi-sœur lui procuraient des vagues intenses de plaisir. Il aurait souhaité lui dire à quel point il aimait ça, si seulement des sons autres que des gémissements étaient capables de sortir. Afin de décupler son plaisir, qui était déjà pourtant élevé, il entreprit d’accompagner la jeune femme dans ses succions en donnant quelques coups de bassin. Et quand un frisson plus fort que les autres lui parcourra tout le corps, il le prit pour un signe : fallait passer maintenant à l’action, ou l’éjaculation ne tarderait pas.

    Byron se redressa légèrement, pour faire comprendre à Sixte qu’il était temps d’arrêter pour passer à autre chose. Il lui adressa un sourire complice avant de retrouver ses lèvres, dans un baiser qui se voulait tendre. Puis, il l’amena à s’allonger sur le dos, et prit place au dessus d’elle. Quelques brefs bisous déposaient du bout des lèvres sur les siennes, et il fit glisser le shorty de sa demi-sœur. Il en profita pour ôter le drap au dessus d’eux, brisant ainsi la petite bulle qu’ils s’étaient construite. Non pas qu’il s’y sentait mal, mais disons qu’ils allaient finir par étouffer. Bien logé entre ses cuisses, un simple mouvement aurait suffit à la pénétrer, mais il fit durer un petit peu le moment, se contentant de frôler son intimité avec la sienne, tout sourire.

      « C’est toi qui me rend parfait … Je veux te rendre heureuse. »

    Il était à deux doigts d’ajouter « enfin », mais il ne fit rien. Il avait peur qu’elle prenne ça pour un jugement. Et plongeant son regard dans le sien, il finit par la pénétrer, en douceur. Rien de brute, pas de violence, juste de la tendresse. Il voulait prendre le temps de sentir son sexe s’enfouir profondément en elle, puis en ressortir pour mieux y entrer une nouvelle fois. Il ne voulait pas la quitter des yeux, afin d’observer chacun de ses râles de plaisir, la voir prendre son pied sous ses coups. Et c’est sur ses gémissements qu’il finit par calquer ses va-et-vient. Ils prirent de la vitesse, mais en restant tout aussi langoureux. Il essayait de cerner ce qui lui procurait le plus de plaisir, et s’arrangeait pour recommencer de la même façon, encore et encore. Cette fois, il ne la baisait pas, il lui faisait l’amour. Et dieu que c’était bon. Etre dans un lit avec elle, confortablement installé, yeux dans les yeux, et la pénétrant avec énormément de respect. Sa main se déposa sur une joue de son amante, et la caressa doucement, tandis qu’il l’embrassa une nouvelle fois. L’embrasser, la pénétrer et la caresser en même temps, une très bonne résolution !

    Soudainement, il ne put maintenir le regard de Sixte dans le sien, sous l’assaut de plus en plus brutal du plaisir. Pourtant épuisé, il se retenait le plus possible. Avec elle, il était toujours dans cet état d’esprit, se retenir pour la satisfaire un maximum. Mais il ne put tenir encore très longtemps, et un orgasme tout aussi puissant que les précédents s’empara de tout son être. Il avait tenté de serrer les dents, mais les gémissements étaient bien trop forts pour essayer de les retenir. Fiévreux et le souffle haletant, il laissa sa tête retomber sur l’épaule de la jeune femme. Ce qu’il était bien. Si bien, qu’il était prêt à enchainer sur une autre activité. Il voulait tout faire avec elle.

      « Histoire d’être encore plus épuisé, je te propose de faire maintenant notre partie de Guitar Hero. »

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeVen 18 Fév - 21:37

Même complètement crevée, après un moment de passion sous la pluie, après une course-poursuite ; Sixtine le désirait. Quand il était loin, il lui manquait. Quand il était là, ce n’était pas suffisant. Elle le voulait. Tout le temps. Au plus près. De la plus intense des manières. Elle ne parvenait pas à le désirer d’une autre manière. Les regards, les caresses, les mots… tout les menait toujours à une nouvelle union charnelle. Certes, Sixtine n’avait pas la réputation de la fille la plus farouche de Las Vegas. Mais concernant Byron c’était encore différent. Ce n’était pas une envie. Un jeu amusant. C’était un besoin. Une fatalité. Et elle continuait à le caresser de ses mains, de ses lèvres, de sa bouche toute entière. Elle lui offrait du plaisir autant que cela lui faisait plaisir à elle. C’était juste trop bon de lui faire une fellation de la plus naturelle des façons. Il la complétait. Et leur corps obéissait au même schéma. Fermer les yeux. Entendre ses gémissements. Et se laisser guider par eux tandis qu’elle s’exécutait avec une dévotion pleine et entière. Rien n’était aussi bon que cette sensation. Le sentir s’abandonner à elle sous les assauts de sa langue ; sentir ses frémissements qui lui indiquaient clairement qu’il était en extase. Et pousser le plaisir toujours plus loin. Ils n’avaient pourtant partagés ensemble que peu de moments de passion, mais elle avait déjà cette sensation de connaître parfaitement son corps.

Il se releva, l’obligeant elle-même à se relever et c’est alors qu’il vint retrouver ses lèvres tout en l’incitant à s’allonger. C’était sans doute la première fois qu’ils étaient aussi doux l’un envers l’autre. Elle le laissa la déshabiller tout en maintenant son regard dans le sien ; elle savait qu’il serait prévenant. Que ce serait un moment de calme. Et quelque part, elle l’en remerciait. Car elle était sérieusement éreintée. C’est pourquoi elle passait un bras autour de sa nuque, venant presser ses lèvres avec douceur contre les siennes tandis que de son autre main, elle lui caressait la joue. Elle aimait trop la façon qu’il avait de se comporter avec elle. Son genoux se repliait, sa jambe venant caresser délicatement celle de Byron de tout son long tandis qu’il la torturait un peu… Mais cette fois-ci, elle ne s’impatienterait pas, ni n’inverserait la position. Elle savait d’une certaine façon que ce serait merveilleux. D’ailleurs, ça l’était déjà. Elle lui adressa un sourire comblé. La rendre heureuse ? Il y arrivait… bien plus qu’il n’aurait pu le deviner.

Il vint finalement se glisser en elle avec une grande douceur et elle se laissa retomber sur le dos, l’observant de son regard déjà gagné par un tout nouveau plaisir. Et déjà elle se prélassait doucement sous son corps, incroyablement bien sous l’effet de ses pénétrations qui ne constituaient rien d’autre que les plus sensuelles des caresses. L’un de ses doigts vint naturellement s’entortiller dans une de ses boucles blondes encore humides et elle tira dessus, chaque fois un peu plus fort en sentant une vague de chaleur l’envahir depuis son bas ventre. Elle se forçait à ne pas fermer ses yeux, les conservant mi-clos pour l’observer. C’était son visage à lui, son regard si puissant qu’elle associait à ce plaisir. Cette seule pensée – celle selon laquelle Byron était en train de lui faire l’amour – s’accompagna naturellement de ses premiers gémissements, lesquels se calquaient sur son souffle de plus en plus saccadé. Son autre bras vint se placer au-dessus de sa tête, dessinant un arc contre le matelas tandis que ses doigts fébriles tentaient de se raccrocher vainement à des plis. Mais chaque fois, la prise cédait et son bras continuait sa lente course. Son dos, sa tête… il était impossible ne pas se pencher en arrière, de ne pas venir coller son ventre contre son torse tandis qu’il savait si bien trouver les points qu’elle avait de plus sensible. Elle sentait sa poitrine la brûler, ses joues aussi. Elle le savait. Elle était en train de rougir et était heureuse que son débardeur le dissimule. Elle ne supportait tellement pas cela… mais elle ne pouvait lutter. Et au diable la vue moins esthétique qu’elle lui offrait avec ses rougeurs. Il était impossible de ne pas s’abandonner à lui. Les lèvres entr’ouvertes, ses gémissements de plaisir gagnaient en profondeur.

Elle agrippa finalement sa main à celle de Byron occupée à lui caresser la joue. Et elle tourna un peu la tête, ses lèvres venant trouver la main de son demi-frère. Elle maintint alors la main de Byron contre ses lèvres, pourtant incapable de s’y attarder… elle ne pouvait que lui effleurer les doigts de ses lèvres, sans pouvoir les embrasser. Elle l’aurait pourtant voulu. Lui embrasser le bout des doigts, y glisser ses lèvres. Mais les assauts de plaisir qui la gagnaient rendait la chose impossible. Alors elle les caressait vainement. Sa main à lui. Sa main qui savait si bien lui donner du plaisir. Elle faisait l’amour avec Byron Pierce. Et elle aimait cela plus que toute autre chose sur terre.

Un nouvel assaut de plaisir rendit cela impossible, et sa tête se pencha de nouveau en arrière. Une décharge. Ce n’était ni plus ni moins une décharge qui la traversait, la paralysait. Aucun cri comme à chaque fois. Juste ce puissant frisson. Et finalement, la poitrine haletant, elle laissa retomber son visage sur le côté en prenant de profondes inspirations. Il venait de jouir en elle. Un léger sourire vint se dessiner sur son visage. C’était la première fois qu’ils faisaient l’amour aujourd’hui. Il déposa son visage contre son épaule, et doucement, elle vint le caresser, remontant sa main le long de son dos avant de l’attarder dans sa nuque, à la naissance de ses cheveux. Et c’est alors qu’il eut une réflexion qui la fit rire doucement… « Guitar Hero ? ». Ils étaient destinés à ne pas en avoir envie aux mêmes instants.

« Je sais pas… j’ai envie de te garder encore un peu contre moi. » Elle vint doucement se redresser sur ses coudes avant de lui déposer un ultime baiser sur les lèvres pour finalement lui lancer un regard complice. Et oui… elle aimait sa tendresse, sa proximité. Même sans sexe. Et si ce qu’elle avait dit était d’une banalité incontournable pour tout couple qui se respecte, elle avait l’impression d’être venue franchir un incroyable pas ; et elle le regardait comme si elle s’était attendue à des félicitations. Mais pas de nature collante, elle quitta simplement ses bras pour venir remettre son shorty. Se tenant à genoux sur le lit, elle était en train de se faire une tresse sur le côté tout en proposant : « T’as qu’à jouer en squattant le lit. Je te regarde… je te déconcentre si jamais tu te montres trop bon à mon goût ». Elle lui adressa un petit sourire joueur en coin. « Et puis si jamais j’ai envie de t’impressionner pour te montrer ce que c’est de ‘vraiment’ jouer à Guitar Hero, j’enchainerai sur une partie ». Elle saisit simplement la télécommande et alluma le grand écran plasma qui faisait face à son lit avant de se laisser retomber sur le ventre, à côté de lui. Elle n’était que peu motivée pour aller allumer la console et choper la guitare.
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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeDim 20 Fév - 14:34

    Chose nouvelle pour lui : faire l’amour. Jamais auparavant il n’avait prit soin de sa partenaire, préférant lui offrir des pénétrations brusques, plutôt que douces. Mais avec Sixtine, jouer les amants soucieux et tendre, avait était une attitude absolument naturelle. Il avait voulu la voir frémir sous ses coups, lire dans son regard le plaisir qu’elle prenait, et sentir le moindre de ses frissons. Et elle s’était prêté au jeu de la plus parfaite des façons : en lui rendant toute cette douceur. Il aimait la voir ainsi, à chercher à lui procurer un plaisir maximum, et à se laisser simplement aller à ses sentiments. Car oui, si ils venaient de faire l’amour, c’était bien dû à ce serrement au cœur dès que leurs lèvres se touchaient, ou ce besoin continuel d’être près de l’autre. Il aurait pu se contenter de la baiser, comme les autres fois, mais sur ce coup ci, il avait eu l’envie de partager autre chose avec elle. Faire l’amour, baiser, jouer à Guitar Hero, se faire des confidences sur l’oreille, il cherchait simplement à ressembler à un couple normal avec elle. D’une façon volontaire, mais aussi inconsciente. C’est juste ce qu’il veut au fond de lui, son désir du moment : l’avoir pour lui tout seul et vivre une relation amoureuse. Venant de sa part, cette envie d’être en couple était on ne peut plus étonnante. Byron Pierce, appartenir à une seule et unique femme ? On penserait forcement à des foutaises ! Et pourtant. Il était sincère, plus que jamais. Il se sentait terriblement bien, la tête reposée sur son amante, avec quelques unes de ses caresses. C’est naturellement qu’il ferma les yeux. Il aurait pu rester ainsi toute l’après-midi. Cependant, il n’était pas d’humeur à faire son gros sac, plus maintenant. Il y a tellement de choses à faire avec elle, et il proposa l’idée de commencer par une partie de Guitar Hero. Une idée qui ne semblait plus autant la séduire, mais la raison de son refus était valable. Se redressant légèrement afin de retrouver son regard, Byron lui adressa un sourire. Ya pas de problème, si elle veut rester encore un peu avec lui, il remettra sa partie de jeu vidéo à plus tard. Ce qu’elle propose est tout aussi agréable ! Et alors qu’il allait céder à son envie, il la sentit se relever. Bon, bah, tant pis. Une fois son caleçon bien remit à sa place, Byron se leva du lit pour s’emparer de la guitare et allumer la console. Son deal lui convenait très bien ! D’ici une chanson, elle viendra le rejoindre. Il assure juste trop à ce jeu ! Qu’elle profite de ses dernières minutes de glandage, parce que bientôt, ils vont se faire un petit duel de pro de Guitar Hero !

      « Attend, attend ! Il me faut un look de rock star ! »

    Déjà amusé avant même d’avoir trouvé quoi se mettre, Byron se rendit dans l’armoire de la jeune femme. Il ne toucherait évidemment pas à ses fringues, mais aux siens, qui étonnamment sont assez nombreux à se trouver chez Sixtine. Son chapeau Fall out Boys ! Parfait ! Limite fier de lui, Byron le mit sur sa tête tout sourire. Et allez hop, ses Ray Ban aviateur ferait l’affaire aussi ! Faut être honnête, son look ressemblait à rien. Caleçon, chaussettes, chapeau et lunette de soleil. Ca donnait pas franchement le style d’une star du rock, mais ça lui plaisait. Il était de bonne humeur, et ça se voyait bien ! Aucune honte à arborer pareil look. Byron tourna la tête vers sa demi-sœur, et tout content de lui, il demanda :

      « Beau gosse, tu trouves pas ? »

    Il est sur son petit nuage, faut l’excuser. Il récupéra finalement la guitare laissait préalablement sur le lit, puis grimpa sur le matelas, presque en sautant dessus. Les yeux rivés sur l’écran, les sourcils froncés, dorénavant, ça suffit les conneries ! Il est temps de se concentrer pour éclater ce jeu ! Bon alors, laquelle choisir. Pas DragonForce, pari trop risqué pour une première partie. Mais fallait pas non plus prendre trop facile, sinon elle se foutrait de sa gueule. Smells like teen spirit de Nirvana lui semblait être un bon choix. Déjà, parce que la chanson est énorme, aussi parce qu’elle est difficile à jouer, et également parce qu’ils aiment tous les deux Nirvana. Trois bonnes raisons donc de la choisir ! Let’s go ! Concentré comme rarement, Byron appuya sur les boutons de sa guitare avec une certaine maitrise. Ce qui se trouvait autour, il en faisait abstraction. Si jamais il s’imaginait Sixtine en train d’observer la moindre de ses erreurs, il perdrait rapidement ses moyens. Faut se concentrer sur la chanson, et rien d’autre. De temps en temps, quand le passage de la chanson lui semblait facile à jouer, il se permettait de mimer les paroles sur ses lèvres. Dieu merci, il ne chantait pas, afin d’éviter une catastrophe. Mais l’envie était pourtant là ! Au bout de quelques minutes, le résultat s’afficha : « tu déchires », avec un score de 99%. Yeeeah, pas mal pour un échauffement ! Tout fier de lui, il se tourna vers Sixtine :

      « Putain mais le bon parti que jsuis ! Doué au pieu, et un dieu à Guitar Hero ! »

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeLun 21 Fév - 23:43

Un look de rock star ? Elle eut assez peur en le voyant partir vers son armoire. Parce qu'elle était pas sûre que dans un string rose framboise, il aurait eu l'air de la réincarnation de Kurt Cobain. Et en se représentant le pire, elle n'était pas bien loin de la réalité. Elle haussa les sourcils en voyant de quoi il avait l'air. Le chapeau, les ray ban, le caleçon... pourquoi pas ? Mais les chaussettes ? Elle rit doucement à la vue de ce qui s'apparentait presque à un véritable tue l'amour. Un mec aux jambes poilues en caleçon et chaussettes... disons simplement qu'il lui avait déjà offert vue plus sexy. Mais la dernière chose qu'elle aurait voulu à cet instant, c'était de briser sa joie si communicative et elle se contenta de rire doucement, sa tête tournant de droite à gauche dans un air faussement désespéré. Et puis, elle se fichait bien du look qu'il arborait tant qu'il lui fournissait quelques frayeurs en étant un adversaire à la hauteur. Car une chose que Sixtine ne supporte pas, c'est les personnes incompétentes qui rient de leur faiblesse. Ca l'insupporte. Si la personne sait pas jouer, qu'elle libère la place, se barre et laisse la place aux pros. Combien de personnes avaient voulu l'affronter à Guitar Hero en soirées, à moitié bourrées et défoncées, pour déconner ? Elle haïssaitt ces personnes. GH n'était pas un jeu, mais une religion. Et quand on lui faisait perdre son temps en voulant l'affronter sans pourtant avoir le niveau, c'était un motif suffisant pour vous voir congédié de sa soirée.

Ainsi, dès que les premières notes apparurent sur l'écran, Sixtine fixa les yeux sur l'écran d'une façon presque obsessionnelle. Comme un félin observant sa proie. Et en voyant que Byron s'en sortait, elle s'y désintéressa finalement. C'est bien. Leur relation ne prendrait pas fin aujourd'hui. Se penchant et étirant son bras jusque vers le tiroir de sa table de nuit, elle en sortit finalement une petite bombonne pour apaiser les pieds. Quoi ? What the fuck ? Elle la secoua à son oreille et sourit. Il lui en restait. Avec ses dents, elle arracha simplement le fond qu'elle avait découpé au préalable, le laissant retomber aux pieds du lit. Et elle sortit de sa fidèle bombonne une jolie barre de shit. Depuis son adolescence, elle n'avait pas pris l'habitude de cacher ses petites habitudes malsaines. Seulement, le temps était passé, les photos prises par les employées et envoyées sur PF aussi. Et elle tenait à préserver un minimum sa réputation qui pourtant, se réduisait un peu plus chaque jour à une peau de chagrin. En tailleur sur le lit, elle commença simplement à rouler dans son coin ; relevant de temps en temps les yeux vers l'écran. Elle sourit une première fois en assistant à l'erreur de bleu qu'avais commis Byron en laissant le doigt un peu trop longtemps appuyé sur une touche. Et elle sourit, plus largement, une deuxième fois en le voyant bouger les lèvres sur les paroles. Elle le trouvait juste adorable. Elle alluma finalement son joint et en inspira une profonde bouffée avant de déposer un bruyant baiser dans le cou de son demi-frère qui venait de finir sa partie... en obtenant un très joli score. C'était sa petite façon mignonne de le féliciter. Et elle rit doucement Voilà qu'elle faisait des choses avant de se demander ensuite, pourquoi elle agissait en ce sens.

« Pas mal, pas mal. Mais t'es pas un dieu non plus à GH, tu es juste... doué ». Fallait quand même rétablir la vérité. Elle n'était pas mauvaise perdante. Enfin si, mais concernant ce jeu... elle était sereine. Elle n'avait jamais perdu. Et ce n'était pas aujourd'hui que ça commencerait. Des adversaires qui avaient fait 99% ou même 100% contre elle, elle en avait déjà vu. Mais ils ne tenaient pas sur la longueur, pas contre elle. Chaque personne a son milieu, celui dans lequel il sait qu'il est le meilleur. Pour certains, il s'agit de la physique. Pour d'autre, des quizzs musicaux. Eh bien Sixtine, elle avait son jeu. Elle attrapa finalement son chapeau, qu'il avait osé lui prendre pour le glisser sur sa chevelure blonde. « C'est au pieu que t'es un dieu ; et entre nous, je préfère ça... ». Elle déposa un baiser qu'elle voulait bref sur ses lèvres, mais pourtant, elle ne put que le prolonger... se penchant un peu plus vers lui dans un léger soupir de plaisir. Elle était véritablement accro à leurs parties de jambes en l'air. Et ce baiser suffisait à le lui montrer. Elle libéra finalement ses lèvres, pour venir lui glisser le joint entre les lèvres de Byron. Chacun sont tour. Elle lui prit la guitare des mains et se mit debout sur le lit, sautillant doucement... et déjà toute excitée par le jeu tandis qu'elle faisait défiler rapidement les titres des chansons. Children of Bodom ; in your face. Ca... c'était du hard ! Du beau ! De l'impressionant ! Du génie ! Enfin... elle prenait quand même peu de risques. Elle jouait tout le temps sur cette chanson pour écraser ses adversaires... elle la maîtrisait par coeur et aurait même pu la jouer les yeux fermés.

Et elle ne semblait pas vraiment concentrée tandis qu'elle s'agitait un peu sur le matelas, sans faire des bonds, elle s'amusait à faire grincer les lattes du lit par de petits mouvements, bouger les hanches, les épaules... comme si elle avait vraiment été sur scène ; jouant aussi de ses cheveux. En bref, elle se la pétait méchamment. Mais Sixtine ne connaissait pas d'autre façon de jouer à GH. Et... 100% ! Elle rit doucement, avant de se laisser retomber sans douceur à genoux sur le lit, juste à côté de Byron. Elle posa simplement sa tête contre son épaule, comme éreintée par tant d'efforts. Et elle releva les yeux vers lui, d'un air candide : « Déesse au pieu, et déesse à GH... je gagne. »
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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeMar 22 Fév - 0:35

    99% c’est quand même un super score ! Surtout sur une chanson aussi difficile. Il était confiant quant à sa victoire. Le baiser de félicitation que déposa Sixtine dans son cou agrandit d’ailleurs son sourire victorieux. Il était heureux, de bonne humeur, joueur, et tout ça grâce à elle. Ca fait longtemps qu’il ne s’était pas sentit aussi bien. Leur complicité grandissante était une véritable source de joie. Il en était certain, si les circonstances avaient tout autre dans leur enfance, ils auraient pu passer de grands moments tous les deux. A jouer au foot, à faire gentiment la bagarre, à se foutre mutuellement la pâté aux jeux vidéos. Et étant passé à côté de tout ça, Byron ressentait comme le besoin de rattraper le temps perdu. Il se comportait comme un enfant, et c’était réellement agréable. Mais ce qui l’était encore plus, c’était de partager ce sentiment avec sa demi-sœur. Il a bien compris qu’elle n’avait pas eu une enfance de rêve, et qu’elle est passée à côté de nombreuses occasions de jouer à cause de leurs parents. Aujourd’hui, il voulait jouer avec elle. Comme des enfants. Attendant le verdict de la jeune femme sur sa partie avec plein de petites étoiles dans les yeux, il était presque déçu de l’entendre calmer ses ardeurs. Comment ça pas un dieu ? Juste doué ? Ahaha, c’est de la mauvaise foi qui parle sur ce coup ! Mais il s’y attendait, se faire prendre à son prendre jeu, c’est difficile à admettre. Cependant, elle se rattrapa bien vite, affirmant qu’il était un dieu au pieu. Si elle n’avait pas prit l’initiative de l’embrasser, il l’aurait fait. Voilà le genre de remarques qui font plaisir ! Surtout après toutes les fois où elle a remit en cause ses performances. Sur Facebook, et avec Reagan. Au moins maintenant, il était certain qu’elle prenait son pied avec lui. Et si il en doutait encore, ce baiser passionnel l’aurait convaincu. Même si ils venaient de faire déjà l’amour deux fois aujourd’hui, il n’aurait pas été contre le refaire maintenant. Dommage qu’il soit aussi crevé.

    Acceptant sans broncher le joint qu’elle venait de glisser entre ses lèvres, Byron se remit assis sur le lit, portant toute son attention sur l’écran et le jeu. Tandis qu’il l’observait, non sans amusement faire son show, il tirait quelques bouffées sur le pétard. Putain, c’est qu’elle est bonne ! Et dans plusieurs sans du terme en plus, ahah. Elle était fière d’elle-même, ça se voyait dans son comportement. Mais bizarrement, c’était loin de l’agacer. Non, il était même presque heureux de la voir gagner ainsi. Et ouais, étrange, surtout avec un côté mauvais perdant comme le sien. Mais voilà, la voir heureuse, et bien ça le rendait tout aussi heureux. Néanmoins, il n’allait pas la laisser s’en tirer avec tous les honneurs, et il répondit face à sa victoire :

      « Sale geek ! »

    L’insulte suprême avec nerd. Mais pour le coup, c’était le cas. Elle a du en faire des parties pour faire un tel score sur une chanson de Children of Bodom. Byron se redressa, à genoux également afin de retrouver un semblant de hauteur, et déposa un baiser appuyé sur les lèvres de son amante, le joint coincé entre deux de ses doigts. Et il profita qu’elle ait posé sa tête sur son épaule pour tirer une nouvelle bouffée dessus. Une bouffée qu’il recracha en toussant, en entendant la vanterie de sa demi-sœur. Elle perd décidemment pas le nord ! Tout ce qu’il espérait, c’est qu’elle ne lui rabâche pas sa victoire pendant des jours. Bah oui, ya quand même des limites à sa gentillesse. Ce qui était énervant, enfin un peu, c’est qu’elle avait raison ! Mais il trouverait bien un domaine où il est dominant.

      « Déesse au pieu, aucun doute. Déesse à Guitar Hero, je te l’accorde. Maiiiiis tu n’as pas gagné ! Il reste encore une manche, et c’est celle de … de … de … la bataille de coussins ! »

    Après avoir fait duré le suspense, Byron sauta du lit, s’empara du premier coussin qu’il trouva, et frappa la jeune femme avec. Une fois, deux fois pour qu’elle se retrouve allongée sur le lit, et une troisième fois pour l’achever ! Mort de rire, il prit finalement la fuite, toujours armé de son coussin de la mort qui tue. Elle allait se venger, il le savait. Et il allait se cacher, pour lui tendre une embuscade. C’est tout art la bataille de coussins ! Au passage, il écrasa le joint dans un cendrier, et prit place derrière le canapé du salon. Il plaqua une main sur sa bouche, afin d’éviter de faire bêtement du bruit en riant. Mais dieu que c’était difficile ! En position prêt à attaquer, il attendait que sa demi-sœur fasse son apparition pour pouvoir lui sauter dessus.

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeVen 25 Fév - 14:37

Sixtine, geek de GH ? Assurément ; et elle était plutôt du genre à s'en vanter qu'à s'en cacher. Si bien que la remarque de Byron ne lui arracha qu'un sourire amusé. Elle savait à quel point il pouvait être mauvais perdant. Elle avait eu tout le loisir de s'en rendre compte durant leur enfance, quand bien même ce n'était pas ensemble qu'ils jouaient. C'est avec plaisir qu'elle reçut son baiser, qu'elle posa sa tête contre son épaule. Elle pouvait fermer les yeux, respirer son parfum, enfin surtout l'odeur du shit. Et cet unique moment, dans toute sa simplicité, elle le trouvait parfait. Elle aimait savoir qu'elle était là, juste contre lui, qu'il allait bien, qu'ils ne se disputaient plus. Elle l'écoutait parler d'une oreille distraite, souriant tout de même en l'entendant confirmer ses compétences de maître. Elle n'ouvrit les yeux qu'en l'entendant avoir un petit bug de langage qui ne présageait rien de bon, et elle recula un peu son visage du sien, cherchant où il voulait en venir... mais elle ne trouva que lorsqu'elle reçut un oreiller en plein visage : « Salaud ! ». Le regard qu'elle lui lançait était sérieusement noir, mais ne suffit pas à ce que Bryon s'arrête. Et clairement, sur ce point, il la dominait. D'où le fait que Sixte le fusille du regard sans chercher à se retenir. Elle ne supportait pas cette sensation. Et pourtant, quand il partit en courant comme un gamin, elle finit par pouffer de rire en se laissant retomber sur le lit. Faut croire, au fond, qu'elle aimait quand même un peu ce nouveau jeu...

Mais pas question de se lancer à sa poursuite, de céder à cette tentation. Elle passa prudemment sa tête au-delà de la porte qui menait au salon pour voir la pièce... déserte ? Mouai... mouai. Derrière les rideaux, derrière le bar, derrière le canapé : il y en avait des risques ! Car oui, madame geek des jeux vidéos connaissait un minimum la notion d'embuscade, vous vous doutez. Elle prit le temps de se diriger vers son armoire pour attraper le premier sous-vêtement qui lui tomba sous la main : une petite culotte en soie rose pâle et dentelle noire qui saurait très bien faire l'affaire. Elle se plaça finalement dans l'encadrement de la porte, et de sa main, fit reculer la porte doucement jusqu'à ce qu'elle heurte le mur, l'oeil alerte. Point 1 : Byron n'était donc pas caché derrière la porte. Elle avança prudemment, évitant rideaux et canapé et elle s'approcha du bar, le coeur battant... Un verre à pied contenant un reste de cocktail y était posé. Elle le fit doucement glisser le long du bar, jusqu'à ce qu'il vienne s'écraser par terre, derrière le bar. Elle n'avait rien entendu d'autre. Et ces précautions prises, elle put enfin s'avancer derrière le bar, évitant les morceaux de verre, pour sortir de son frigo une bouteille de champagne qu'elle secoua. Elle avait l'appât... elle avait l'arme. Et elle-même fut contrainte de serrer sa lèvre inférieure entre ses dents pour ne pas pouffer de rire, tant la situation s'y prêtait. Elle lança finalement avec amusement, ayant l'intime conviction qu'il n'était pas loin : « Tu réalises ? A quel point nous somme de grands malades ? »

Elle rit finalement un peu avant de se tenir non loin du canapé, elle avait avancé sur la pointe des pieds. Et son coeur battait la chamade plus que jamais tandis qu'elle fixait ses yeux sur le meuble. Etape suivante... Elle lança son sous-vêtement de l'autre côté du canapé, et lança d'un ton suave et coquin : « Je sais que t'es là Byron... ». Coup de bluff ! Mais pourquoi pas ? Elle continuerait ainsi, quitte à tout briser chez elle et à parler à tout son mobilier. Mais elle le trouverait. Elle secoua sa bouteille de champagne, le doigt déjà glissé sous le bouchon, prête à dégainer. Et attendant un peu ; 3 ... 2 ... 1. Soit il sortait maintenant et reçevait la douche la plus chère de sa vie. Soit il ne sortait pas... Et Sixtine continuerait sa route, insouciante du danger.
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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeVen 25 Fév - 15:44

    Une porte qui tape contre le mur, un verre qui s’écrase au sol, aucun doute, elle était dans les parages. Et à l’aide de ces quelques sons, il parvenait à reproduire mentalement son parcours. La chambre, le bar, bientôt le canapé. Et le simple fait qu’elle soit bientôt là, l’incita à plonger sa tête dans le coussin afin d’étouffer un pouffement de rire. Bon dieu que c’était dur ! Il la voyait déjà se prendre une rafale de coussins, sans la moindre défense, et furieuse de se faire maitriser de la sorte. C’était jouissif avant même d’avoir commencé ! Il se sentait subitement rajeunir. Il hésitait encore à définir leur jeu soit comme une partie de cache-cache, soit comme un jeu de rôles où le but serait d’exterminer l’autre en premier. D’ailleurs, faudrait qu’ils songent à se faire une partie de laser game un de ces jours ! Il est prêt à parier qu’ils préféraient mourir de fatigue plutôt que de laisser l’autre gagner. Il nota dans un coin de sa tête cette possibilité de soirée, et se reconcentra sur la situation actuelle. Même en tendant l’oreille, il ne parvenait pas à entendre ses pas. Ce qui le fit légèrement paniquer. Peut être qu’elle était juste au dessus de lui, en train de le regarder ! Instinctivement, il leva la tête, et fut soulagé de ne pas la voir. Ouf, fausse peur pour rien. En revanche, son soulagement ne dura que quelques secondes. Une petite culotte venait d’atterrir sur sa tête. Qu’est-ce que c’est que ça ? Oh non … Elle est là. Il venait d’entendre sa voix. Il était découvert, son embuscade tombait à l’eau, et tout ça à cause d’une petite culotte ! Quelle défaite humiliante. Bon, il pouvait quand même sauver l’honneur en tentant malgré tout de l’asséner de coups de coussin. Pour l’effet de surprise c’était mort de chez mort, mais pas son offensive. Alors c’est parti !

    Une fois la culotte retirée de sa tête, Byron se redressa, coussin fermement tenu dans son poing, prêt à lui sauter dessus. Malheureusement, rien ne se passa comme il l’avait prévu. Sans comprendre ce qui était en train de lui arriver, Byron se prit un jet puissant en plein dans la face. Dieu merci, ses rayban lui avait protégé les yeux. Pour ce qui est du reste, il était trempé. Des cheveux au caleçon, et les gouttes ne tardèrent pas à gagner ses jambes. What … The … Fuck ? Bouché bé, c’est seulement en s’alimentant involontairement du précieux breuvage qu’il reconnu le gout du champagne. Elle venait de le canarder avec une bouteille de champagne ? C’était, du géni ! Une fois la surprise passée, Byron éclata de rire, réalisant qu’il était en train de baigner dans un des alcools les plus chers du monde. On reconnait là Sixtine dans toute sa splendeur.

    Sans prononcer le moindre mot, il balança le coussin à l’autre bout de la pièce, histoire d’avoir les mains complètement libre, et se rua sur sa demi-sœur, l’obligeant à se jeter avec lui sur le canapé. Ca allait pas se passer comme ça ! Prenant un malin plaisir à coller son corps contre le sien, Byron partageait volontiers avec elle les trainées de champagne ruisselantes sur son torse. Et afin qu’il n’y ait aucune triche, il pénalisa la jeune femme de son haut, le retirant dans un geste vif et maitrisé. Voilà, c’est plus équitable si elle est elle aussi en sous vêtement ! Byron reprit son frottement de plus bel, caressant son visage de ses cheveux, tel un chien qui fait des mamours à son maitre. Il s’était emparé de ses poignets, pour qu’elle ne puisse pas le repousser, et ses jambes collées contre les siennes ne cessaient de lui transmettre les gouttes restantes. Et tout ça dans le rire et la bonne humeur ! Plongeant finalement son regard dans celui de son amante, Byron rapprocha doucement ses lèvres des siennes, et lui offrit un baiser langoureux au goût de champagne. Quant à ses mains, elles quittèrent les poignets de sa demi-sœur, pour s’emparer de ses mains à elles, ses doigts se resserrant dans les siens. Existait-il une image plus représentative du luxe de Vegas ? Après avoir baisé dans la coke, ils s’embrassaient, tout humidifié au champagne. Une fois le baiser rompu, Byron proposa tout sourire aux lèvres :

      « Va falloir qu’on prenne un bain maintenant … Regarde comme on est sale. »

    Regard coquin, sa lèvre inférieure torturée par ses dents, cette perspective l’enchantait particulièrement. Et c’est rapidement qu’il se retira finalement de Sixtine, fonçant déjà dans la salle de bain comme un joyeux luron. Bon alors, après avoir bouché la baignoire, il fit couler une eau plus chaude que tiède. Dire qu’il était pressé de partager un bain avec elle était faible. Il prit la première bouteille qu’il trouva, et en versa un bon tier dans l’eau en train de couler. C’est seulement ensuite qu’il prit la peine de lire ce qu’indiquait l’étiquette. Mousse pour le bain, parfait ! Il en rajouta encore un petit peu, et il la reposa où il l’avait prise. C'est-à-dire à côté d’un petit canard en plastique.

      « Ooooh trop bien, t’as même le petit canard ! »

    Il avait entendu les pas de Sixtine de se rapprocher de lui, et il se retourna pour lui sourire. Jusqu’à ce qu’il sente le petit canard vibrer entre ses mains. Par surprise, il le fit tomber dans le bain, et constata avec un certain étonnement qu’il ne flottait pas vraiment. Ah … C’était pas un vrai petit canard pour le bain, en faite.

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Sixtine Pierce Huntington

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeDim 27 Fév - 14:18

Sixtine s'apprêtait à laisser retomber la bouteille de champagne vigoureusement secouée lorsqu'elle le vit bondir de derrière le canapé, ce qui lui arracha un cri de surprise. Dans un élan de stress, elle fit sauter le bouchon de la bouteille qui vint percuter une lampe qui s'écrasa sur le sol. Si la plupart des personnes étaient soucieuses de l'état de leur intérieur, ce n'était nullement le cas de Sixtine, entre les after de soirées qu'elle organisait, les parties de jambes en l'air acrobatiques... il devait y en avoir facilement pour 4000$ de casse par semaine. Etre femme de ménage au Palace, de quoi vous faire maudire l'aînée des filles Huntington ! Et c'est sans ménagement, et prise d'un véritable fou rire que Sixte aspergea Byron de champagne. La mousse jaillissait avec puissance et il en avait été recouvert en l'espace de quelques secondes. Et même quand la bouteille fut presque vidée, elle s'approcha de lui et se hissa sur la pointe des pieds pour secouer la bouteille au-dessus des cheveux de son demi-frère. Et elle avait le plus joyeux des sourires tandis qu'elle s'exécutait. Et elle se fichait bien que ses pieds soient enfoncés dans un tapis hors de prix maintenant imbibé d'alcool. Dès ce soir, sa décoratrice d'intérieur aidé de quelques gros bras saurait bien remédier à la situation. Sixtine égara son regard dans celui de Byron, un peu dissimulé derrière des ray-ban. Trempé, il l'était une nouvelle fois, et elle le trouvait incroyablement attirant.

Et quand elle le vit balancer le coussin, elle-même fit tomber sa bouteille au sol. Le regard de Sixte descendit vers son torse trempé tandis qu'un fantasme lui traversait l'esprit, il la baiserait une nouvelle fois sans ménagement. Bon, elle avait clairement déliré sur le coup car leur quotat de sexe avait déjà été plutôt épuisé, et surtout... les avait épuisé. Et elle perdit bien vite toute pensée de cet ordre pour crier une nouvelle fois avec surprise lorsqu'il la fit s'écrouler sur le canapé, la suivant dans sa chute. Entre jeu et excitation, elle se perdait un peu. Un frisson de plaisir lui parcourut le corps lorsqu'il lui arracha son haut, et pourtant, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir le plus sincère des fou rires tandis qu'il se frottait, s'ébrouait contre elle, la rendant bientôt aussi trempée et collante que lui. La sensation des gouttes fraîches mêlée au corps chaud de son amant, cette maîtrise qu'il avait sur elle, et ce jeu innocent tout à la fois. Elle était animée à la fois du désir de lui offrir le plus sensuel des baisers et celui de rire jusqu'à en mourir.

Et finalement, c'est un choix qu'il fit pour elle lorsqu'il vint forcer le passage de ses lèvres. L'embrasser était une activité de laquelle elle ne pouvait plus désormais se passer. Leurs lèvres qui se heurtent, leur langue qui se carressent... elle y mettait toute sa dévotion la plus pleine et entière, s'abandonnant à lui, et sachant par cette unique attention lui démontrait tout l'attachement qu'elle pouvait lui porter. Elle referma ses doigts glissant avec force dans les siens, laissant ses bras s'étendre au dessus de sa tête et s'étirant tout à la fois tandis que ses cuisses remontaient le long des jambes de Byron. Il devait bien le savoir, s'il l'avait désiré, il n'aurait eu qu'à faire glisser la culotte de sa compagne ; et elle aurait été à lui, une nouvelle fois, fiévreuse. Elle l'était déjà.

Si bien que lorsqu'il se détacha d'elle pour évoquer l'idée d'un bain, elle en fut presque frustrée. Et elle se releva à sa suite, le coeur battant, se faisant la réflexion que c'était sûrement la solution la plus sage. Bordel ! Mais pourquoi avait-elle cette constante obsession de vouloir le sentir entre ses cuisses ? Certes, elle avait toujours aimé le sexe à un point plutôt excessif voire maladif... mais avec Byron, c'était encore autre chose. Même si elle avait mal, elle le voulait encore. Tout ce qu'il aurait pu lui apporter, l'agréable comme le douloureux, elle le chérissait. Elle le regarda s'éloigner jusqu'à la salle de bain, ne pouvant détacher son regard de son corps parfait.

Et ce n'est que lorsqu'il disparut de son champ de vision qu'elle se résolut à quitter le canapé sur lequel elle était assise, lui également étant passablement foutu par leur passage. Et elle rejoignit son petit bar, sortant en toute vitesse deux coupes dans lesquelles elle prépara avec des gestes experts et furtifs, un mojito. Pourquoi se presser autant ? Eh bien... elle savait que Byron n'aimait pas la drogue. Et dissimulé dans une boîte d'aspirine, elle sortit un petit cachet blanc d'ecstasy et le plaça sur sa langue avant de l'avaler avec une gorgée de son cocktail. Elle n'aimait pas cette fatigue qui contraignait son corps, elle voulait lui appartenir toute entière... et performante. Et clairement, l'envie de baise avait passablement dicté son choix. Tous ses jeux n'étaient pas innocents. Et après quelques petites secondes d'hésitation, elle vida une petite capsule d'ecsta dans le verre de Byron. Elle savait qu'il avait un souci avec la drogue et n'aimait pas y toucher, ce qu'elle ne comprenait pas. Alors elle se disait simplement qu'en lui faisant passer de l'ecsta à ses dépends, il se surprendrait à l'aimer. Il verrait à quel point c'était bon, à quel point toute sensation de fatigue disparaissait et à quel point leur performance serait décuplé...

Elle le rejoignit donc dans la salle de bain, les cocktails en main, et son sourire toujours collé au visage. Elle rit doucement en le voyant avec son vibro en mains et cet air de jeune premier si innocent. Et puis le canard vibra et le masque tomba ; et elle rit de plus belle devant son petit air de celui qui comprend la vie avec une certaine ironie. « On pourra jouer avec si tu veux... ». Et finalement, elle s'approcha et lui tendit son cocktail. Elle voulait qu'il le boit, maintenant, et son sourire s'aggrandit tandis qu'elle lui lançait : « Je propose de nous départager sur une épreuve de rapidité. Cul sec mon ami ! ». Leurs verres trinquèrent et elle porta la coupe à ses lèvres, la descendant sans véritable plaisir ; elle observait surtout Byron vider le contenu de son verre du coin de l'oeil. Et finalement, elle reposa sa coupe vidée sur un petit meuble. Elle rit doucement et approcha de lui en faisant tomber son soutien-gorge, jusqu'à finalement venir coller sa poitrine contre son torse pour l'embrasser brièvement, mais avec une passion incontrôlée. Ce n'était qu'un prélude... Et elle glissa ses doigts dans ses cheveux, lui avouant simplement : « Je suis folle de toi Byron Pierce ». Quelques pas en avant pour l'obliger à reculer jusqu'à ce qu'ils heurtent le rebord de la baignoire. Elle le poussa doucement dedans, l'accompagnant en passant une jambe dans l'eau, de part et d'autre de son corps. Et elle riait encore avec lenteur, ne sachant trop pourquoi. La situation simplement. Elle se sentait incroyablement bien.
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Byron J. Pierce

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeDim 27 Fév - 17:04

    Qu’elle ne s’y méprenne pas, il connait l’existence des sextoys, et il en a déjà vu en vrai. Mais pour le coup, l’idée que ce petit canard si mignon soit un jouet sexuel, ne lui avait pas du tout effleuré l’esprit. Malgré son côté pervers, quand il voit un caneton tout jaune au bord d’une baignoire, c’est pas au sextoy qu’il pense en premier. Mais venant de Sixtine, il aurait du s’en douter. Quel naïf ! Jouer avec ? Etait-ce une invitation à une autre partie de jambes en l’air ? En toute honnêteté, malgré son épuisement évident, il était persuadé qu’ils ne s’arrêteraient pas au nombre de deux baises aujourd’hui. Ils ont encore toute la nuit à passer ensemble, sans parler de ce petit moment dans la baignoire qui va surement provoquer quelques dérapages. Son record est de faire 3 fois l’amour en une nuit, avec un peu d’effort il pourrait donc atteindre le score de 6 en une journée entière, non ? En tout cas, lui y croyait dur comme fer. Même si il fallait s’attendre à ce que ses performances soient moins efficaces, ça n’empêcherait en rien la montée du plaisir, et encore moins d’avoir un orgasme. Et il suffit qu’elle émette cette idée, pour qu’il en ait horriblement envie. Le sexe avec elle était devenu une drogue. Non seulement par le plaisir intense qu’elle lui procurait à chacun de leurs ébats, mais également parce qu’il aimait que ça soit elle. Faire l’amour à Sixtine, c’était pas faire l’amour à n’importe quelle femme. C’était sa demi-sœur, son fantasme, et désormais, la femme pour qui il éprouvait des sentiments nouveaux. Tout était décuplé en sa compagnie.

    Rendant le sourire à son amante, Byron s’empara du verre qu’elle venait de lui tendre. Elle a pensé à tout ! Quelle parfaite petite femme. Avec l’esprit de compétition dans le sang, Byron n’eut aucun mal à répondre à son petit jeu du plus rapide. Et c’est avec une véritable conviction et envie de vaincre, qu’il consomma son cocktail d’une seule traite. Le rhum lui brûla légèrement la gorge, mais rien de dérangeant ni d’habituel. Ce qu’il a pu en enfiler des shooters ! C’est pas un mojito qui va lui faire tourner la tête. Reposant à son tour le verre vide sur le meuble, Byron retira par la même occasion ses lunettes de soleil qui lui obscurcissait la vue, et qui l’empêchait de pouvoir plonger véritablement son regard dans celui de Sixtine. Ses yeux verts lui manquaient. Ses lèvres lui manquaient déjà. Et comme répondant à son appel, la jeune femme lui offrit un bref baiser, qui suffit pourtant à lui arracher un léger gémissement. Il aimait sentir ses doigts s’enfoncer dans ses cheveux, sans parler de sa poitrine contre son torse qui venait déjà de faire monter sa température corporel. L’innocence ne perdurait jamais entre eux. Et c’est sans grand regret qu’il mit sa veste d’enfant au placard, pour reprendre celle de l’amant.

    Byron ne parvenait à quitter les yeux de la jeune femme, et c’est avec un large sourire qu’il répondit à son aveu d’être folle de lui. Son cœur s’emballa, et c’est comme hypnotisait qu’il se laissa guider vers la baignoire, encore en caleçon. C’est seulement lorsque sa tête heurta le mur qu’il redescendit sur terre, toujours avec le même sourire dessiné sur les lèvres. Il ressentait la même chose à son égard, et il ne tarderait sans doute pas à lui faire savoir. Pour l’heure, il amena Sixtine à s’assoir contre lui, et l’embrassa avec dévotion. Une de ses mains se posa sur la joue de son amante, afin de l’empêcher de séparer ses lèvres des siennes. Il voulait faire durer ce baiser, lui faire sentir la réciprocité de ses sentiments à travers. L’eau coulait toujours, et la mousse commençait à prendre de grosses proportions. Ne cessant de jouer avec la bouche de sa demi-sœur, Byron s’installa en longueur dans la baignoire. Le caleçon n’était pas un véritable problème, il ne tarderait pas à vite dégager, tout comme la culotte de la jeune femme. Une fois le baiser finalement rompu, faut bien respirer, Byron répondit avec des mots, cette fois, à sa petite déclaration :

      « Moi je suis fou de ton regard, de ton corps, de ton caractère, de ta façon de te comporter avec moi, et je suis fou du fait que tu sois folle de moi … »

    Il venait il y a peu d’avaler le cachet d’ecstasy, mais déjà, il semblait avoir du mal à exprimer ce qu’il ressentait. A moins que ça soit simplement le manque de morts qui l’empêchait de lui décrire ce qu’il éprouvait pour elle. Il lui en avait donné un aperçu, mais c’était encore que trop peu, trop loin de la vérité. Et pour la première fois depuis le début de leur relation, il se demanda si il n’était pas tout bonnement amoureux d’elle. C’était un fait difficile à accepter, mais pourtant, c’était au final ce qui se rapprochait le plus de ses sentiments pour elle. C’était plus qu’une attirance, plus qu’un coup de cœur, plus que du désir, c’était de l’amour. Et comme si se l’avouer venait de lui faire pousser des ailes, Byron fit basculer son amante, afin de se retrouver côte à côte, introduit une main sous sa culotte, et glissa un doigt à l’intérieur d’elle-même. Il avait envie de lui donner une nouvelle fois du plaisir, et de lui rendre le bien être qu’elle avait su lui apporter avec sa fellation de tout à l’heure. C’était désormais à son tour.

      « Aujourd’hui, quelque chose me dit que tu vas atteindre ton record d’orgasmes en une journée … »

    Ses lèvres allèrent à la rencontre de son cou, le parsemant de baiser, pendant que son doigt, rapidement accompagné d’un deuxième, s’amusait à faire des va-et-vient en elle. Il aimait prendre du plaisir avec elle, tout autant que lui en donner. Et afin de le décupler, il vint mordiller avec douceur le lobe de son oreille, tandis que ses pénétrations se faisaient de plus en plus rapides. Il aurait aimé pouvoir venir y glisser sa langue, malheureusement, c’était la noyade assurée.

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeDim 27 Fév - 21:43

Elle aimait être contre lui, être assise sur lui, lui offrir un libre accès à tout son corps. Et son léger rire s’éteint bien vite tandis qu’il venait l’embrasser une nouvelle fois ; et elle répondait à toute sa passion et dévotion, simplement transportée par ce seul baiser tandis que son corps se pressait toujours plus contre celui de son demi-frère. Depuis qu’il l’avait rejoint dans le vip room, dans cette petite ruelle, puis dans sa chambre, c’était comme si elle s’enfermait avec lui dans une véritable petite bulle de bonheur, fragile, vacillante mais qui existait aussi longtemps qu’ils étaient ensemble. Et elle ne voulait plus quitter ce petit bonheur ; elle le savait, les nuits qu’ils passeraient chacun dans leur suite n’existeraient plus. C’était une tentation à laquelle il serait désormais impossible de résister. Et toujours, elle continuait à l’embrasser en sentant déjà le plaisir naître en elle. Et dès qu’il libéra ses lèvres, elle reprit doucement son souffle pour mieux venir attraper sa lèvre inférieure entre ses dents et tirer doucement dessus. Elle lui adressa simplement un sourire enjôleur tandis qu’il répondait à sa folie. Elle rit doucement en entendant tous ses mots, comblée par la réciprocité de cette insanité d’esprit.

Et c’est alors qu’il la fit basculer sur le côté et qu’elle se prêta au jeu dans un nouveau léger rire, tête penchée sur le côté pour l’observer du coin de l’œil, elle se demandait bien quelle nouvelle idée ce baiser avait pu lui mettre en tête mais elle était impatiente de l’apprendre. Et tandis que la main de Byron glissait le long de son ventre dans une direction qu’elle avait deviné, elle laissa un peu retomber la tête en arrière, désireuse de déposer sa tempe à proximité de son menton, de se laisser aller contre lui. Et elle ferma les yeux avec lenteur, tandis que l’un de ses genoux venait se plier, la faisant gagner en stabilité. C’est dans ces moments-là qu’elle aurait pu se féliciter d’avoir une baignoire si grande, d’avantage carrée que rectangulaire. Elle sourit avec amusement en entendant sa remarque et rouvrit un peu ses yeux pour planter son regard dans le sien, tandis qu’elle l’observait en contre-plongée : « Encore une promesse… » n’avait-elle pu s’empêcher de lui faire remarquer d’un air provocateur. Mais elle savait bien que ces défis, il les relevait… et déjà, elle savait que ses lèvres étaient rougies, non pas par la vapeur émanant de l’eau chaude qui coulait dans la baignoire, mais bien par sa barbe de quelques jours qui éraflait sa peau chaque fois qu’ils s’embrassaient. D’ailleurs …

Elle glissa une main derrière sa nuque, l’obligeant à pencher ses lèvres vers les siennes et l’embrassa doucement, avec une nouvelle sensualité retrouvée. Mais ses caresses s’intensifiaient et il n’eut qu’à lui caresser – intentionnellement ou non – un point qu’elle avait de sensible pour que l’intérieur de sa cuisse connaisse un soubresaut, et que ses lèvres se détachent momentanément des siennes, entrouvertes tandis qu’elle reprenait plus efficacement sa respiration qui s’était bloquée. Elle avait refermé ses yeux, ses sourcils se fronçant de temps en temps tandis qu’il savait exercer de douces pressions là où il le fallait. Et sa tête se pencha sur le côté, elle lui facilitait l’accès à son cou tandis qu’elle sentait ses lèvres venir la caresser jusqu’à arriver au lobe de son oreille. Il la torturait, et elle laissa échapper son premier gémissement. Il savait jouer avec elle, avec son corps mieux que personne. Et la chaleur de l’eau du bassin fut remplacée par une toute autre chaleur, plus intense encore. Ses lèvres, ayant souffert de leurs baisers, la picotaient, chaque nouvelle inspiration de l’air entourant venant les calmer. Quoi que de manière insuffisante. Et elle aimait cette sensation, cette marque de Byron contre sa bouche. Elle se mordit finalement doucement la lèvre inférieure, avant que de nouveaux gémissements ne rendent le geste impossible. Ses joues rougissaient sous l’effet du plaisir, elle le savait aussi… et les pénétrations de Byron, véritables caresses, faisaient une nouvelle fois naître en elle un terriblement sentiment de frustration. Elle aurait voulu lui demander, plus fort, plus profond, plus. Mais ça les aurait conduits à renouveler l’acte sexuel. Et elle savait, pour avoir glissé de la drogue dans leur verre, que ça valait le coup d’attendre. Sa cuisse se resserra encore un peu autour de la main de Byron, avant qu’elle ne parvienne à l’en libérer.

Et presque à contre cœur, et comme animée du désir de se rafraichir un peu les idées, elle bougea de cette prison de plaisir dans laquelle il prenait plaisir à le torturer… Et elle glissa sur le dos, au fond de la baignoire, se positionnait intuitivement sous le corps de Byron ; et les yeux fermés, elle glissa son visage entièrement dans l’eau. Il n’y avait plus un bruit ici-bas, juste celui assourdissant de l’eau du robinet coulant dans l’eau, de quoi reprendre le temps de quelques secondes… et pourtant, elle sentait encore le corps de son amant au-dessus d'elle, le tissu de son caleçon qui lui caressait l’intérieure des cuisses. Ce qui suffisait à lui donner l’envie de reprendre leur jeu. Elle sourit finalement, remontant doucement son visage hors de l’eau. Et les bras tendus pour maintenir son visage à hauteur de celui de son demi-frère, elle eut le plaisir de retrouver la vision de ses prunelles vert gris. Exactement la même couleur que les siennes. C’était un vrai reflet. Et elle lui souriait mystérieusement, ayant clairement une idée derrière la tête. « Tu veux vraiment m’offrir un nouvel orgasme hein ? ». Elle rit doucement avant de venir caresser ses joues avec ses lèvres, aucun baiser, juste un léger frottement. Mais elle aimait tellement ce contact si aride, agressif contre sa peau à elle, si douce en contraste. Elle aimait qu’il l’abîme. Et finalement, ses lèvres s’égarèrent jusque vers celles de Byron qu’elle effleura ; mais elle ne l’embrassa pas. Et elle se contenta d’écarter son visage du sien en lui souriant. Et simplement, elle glissa ses mains sur le rebord de la baignoire, elle hissa son corps ruisselant sous les yeux de Byron jusque sur le rebord où elle vint s’asseoir, uniquement vêtue de sa petite culotte.

Elle constata alors que la mousse avait pris une proportion plutôt dingue et que l’eau débordait de la baignoire, mais elle ne coupa pas le robinet. C’était tout le charme d’un bassin à débordement, prévu à cet effet. Le visage de Byron à hauteur de ses genoux, autant d’idées qu’elle avait en tête. Et simplement, elle tendit ses jambes, les sortant de l’eau, jusqu’à ce que les pointes de ses pieds se trouvent jusque sous le menton de son demi-frère qu’elle allumait encore du regard. Elle pencha simplement la tête sur le côté, le contemplant, et lança dans un léger rire un peu gamin, cessant de faire durer le mystère : « Retire moi ma culotte ».
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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeDim 27 Fév - 23:26

    Même si ces caresses amenaient avec elles un goût de trop peu, il saurait s’en contenter. Pour le moment. Et l’entendre gémir sous l’agitation de ses doigts, le satisfaisait suffisamment. Il aimait la regarder, voir le plaisir s’emparer de tout son être. Ce simple geste ne lui demandait pas beaucoup d’efforts, et il aurait été prêt à la pénétrer manuellement pendant encore longtemps. Mais il avait envie d’autre chose. De faire l’amour certes, mais surtout d’approfondir son plaisir d’une toute autre façon. Une façon qui lui était pour le moment impossible à réaliser, malheureusement. Résultat, ses va-et-vient s’intensifièrent, s’attardant sur les endroits qu’il lui savait sensible à la simple observation de ses réactions. Il était facile de reproduire les gestes qui lui arrachaient des gémissements, tout comme il était facile de jouer avec son intimité, chaque fois un peu plus loin. Jusqu’à ce que, finalement, elle se retire. Pour quelle raison, il l’ignorait, mais il aurait souhaité continuer encore un peu, si ça n’avait tenu qu’à lui. Mais ça ne l’empêchait pas de sourire. Il se sentait … étrangement bien ! Non pas que ça soit un sentiment rare en sa présence, mais là, c’était différent. Comme si son cerveau était en train de bouillir. A la limite de l’euphorie. Il avait envie de faire des trucs dingues. Il était même amusé de la voir s’engouffrer sous l’eau, au point d’en rire bêtement. Et bêtement, c’est bêtement ! Le son qui était sortit de sa bouche n’avait rien de normal, et comme choqué par lui-même, il posa une main sur ses lèvres. Ouhlala, qu’est-ce qui lui prend. C’est parce qu’elle lui a avoué être folle de lui ? Il ne voyait rien d’autre.

    Si il voulait lui offrir un nouvel orgasme ? Et comment ! Ce qu’il voulait, c’est qu’elle prenne son pied comme jamais. Qu’il soit le meilleur amant qu’elle n’ait jamais connu, et que ça lui passe l’envie d’aller voir chez les autres. Si il lui offrait un plaisir incomparable, peut être lui serait-elle fidèle ? Parce que oui, il ne souhaitait la partager avec personne. Ni homme, ni femme. Elle était à lui. Byron ne la quittait pas des yeux, curieux de savoir où elle voulait en venir. Avait-elle envie de faire l’amour ? Si oui, pourquoi tout ce mystère ? A moins qu’il n’y en ai aucun et qu’il cherche la petite bête où il n’y en a pas. Bon sang, mais qu’est-ce qui lui arrive ! Pitié, tout, mais qu’il ne perde pas ses moyens. La catastrophe si elle a envie de baiser et que lui fasse n’importe quoi sous cette maudite vague d’euphorie. C’est quand même pas le mijoto qui lui monte à la tête ! C’est quedal, ça lui fait rien normalement ! Mais pourtant, il se sentait clairement bizarre. Ses yeux se fermèrent, appréciant le moindre contacte de ses lèvres contre sa peau. Elle ne l’embrassait pas, elle se contentait de le caresser, mais ça ne l’empêchait pas d’y trouver du plaisir. Il aimait sa brutalité tout autant que sa douceur. Il aimait tout d’elle. Il l’aimait elle. Et c’est finalement lorsqu’elle se hissa pour s’assoir sur le rebord de la baignoire, qu’il comprit où elle voulait venir. Décidemment, ils sont en complète télépathie aujourd’hui.

    Byron la dévorait du regard, trouvant son corps à moitié nu et ruisselant carrément sexy. Elle était … bandante. Rien d’inhabituel, mais le contexte l’étant, il la trouvait encore plus attirante. Si bien qu’il ne se fit pas prier. S’emparant des bords de sa culotte, Byron la tira doucement, la faisant par la même occasion glisser le long de ses jambes. Même ça, il trouvait que c’était sexy. Il lui écarta alors légèrement les cuisses, afin de pouvoir s’y loger, et il lui offrit ce qu’elle venait indirectement de lui quémander. Sa langue rencontra son intimité, et déjà, jouait avec de la plus habile des façons. Puis, il délimita doucement les contours de son clitoris, avant de le caresser du bout de la langue. Malmener cet endroit sensible chez toutes femmes, était pour Byron d’une jouissance inouïe. Il savait que se trouvait là une arme fatale. Ses mouvements s’accélèrent, contrastant de temps à autre avec de simple frôlement. C’était un véritable jeu. Tandis que sa langue s’amusait à glisser plus ou moins rapidement sur son clitoris, une de ses mains entreprit un chemin de caresse le long de son corps, et s’arrêta sur les lèvres de son amante. Il les frôla doucement, puis il glissa un de ses doits à l’intérieur de la bouche de la jeune femme, lui offrant un substitut de son sexe. Evidemment, il se rendait bien compte qu’il était difficile d’y exercer une succion quand vous êtes asséné de gémissements. Mais il lui offrait ce choix.

    Il finit par calquer ses mouvements en fonction des gémissements de Sixtine. Une nouvelle fois, il s’arrangeait pour lui donner ce qu’elle appréciait le plus. Lécher, caresser, mordiller, tout y passait, et de toutes les manières possibles. Il la sentait doucement vaciller, perdant peu à peu le contrôle de son corps, ce qui l’incitait à dédoubler ses accélérations. Dieu merci, aucune crampe ne se faisait ressentir, et il pouvait ainsi faire ce qu’il voulait avec sa langue et son intimité. Ses va-et-vient prirent alors un tournant beaucoup plus brutal, plus rapide, plus profond, et il se rendit rapidement compte, de part la contraction de ses muscles, qu’elle venait d’avoir un orgasme. Heureux d’avoir atteint son but, il se recula, tout sourire aux lèvres.

      « Et de un ? »

    Bon, il était peut être inutile de lui demander, vu qu’il s’en était bien rendu compte lui-même. Mais il voulait l’entendre dire. Bah oui, il a prit sa question comme une sorte de challenge, et ça serait agréable qu’elle lui accorde ce petit plaisir. Puis sans raison particulière, Byron éclata de rire. Yavait rien de drôle, pourtant il partit tout seul dans un fou rire incontrôlable. Il ne voulait pas qu’elle le prenne mal surtout ! Il se sentait vraiment étrange, comme sur un petit nuage tout rose. Et cette vision de lui-même sur un cumulus rosé le fit partir de plus bel dans son rire. Tentant tant bien que mal d’articuler quelque chose, entre deux respirations, il précisa :

      « Je sais pas ce que j’ai, j’ai envie de rire pour rien ! Je me sens trop bizarre. Le prend pas pour toi surtout ! »

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Sixtine Pierce Huntington

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeLun 28 Fév - 22:56

Sixtine regarda Byron lui retirer son dernier vêtement qui glissait doucement en suivant le chemin de ses jambes, dans un geste… presque religieux. Il avait cette lueur de désir dans les yeux qui faisait qu’elle ne pouvait en détourner le regard, ni rester impassible sans sourire. Le désir était déjà présent, paralysant. Et quand il écarta légèrement ses cuisses, elle se laissa faire tout comme si elle n’avait été qu’une vulgaire poupée de chiffon entre ses mains, à sa disposition, et plus que consentante. Et dès qu’il s’exécuta, son cœur battit plus violemment dans sa poitrine ; et elle laissa retomber sa tête en arrière, sachant pertinemment que son petit cachet faisait doucement effet. La seule perspective du plaisir partagé avec Byron suffisait à lui donner des palpitations ; toujours plus brutales, intenses tandis qu’il jouait habilement de sa langue, de ses lèvres. Ses mains se logèrent dans ses cheveux trempées qu’elle caressa avec douceur et passion ; elle les sentait lui échapper sous ses doigts empressés, fous, en bataille… c’était comme ça qu’elle les aimait. Entre ses mains. Elle ferma finalement les yeux pour ne se concentrer que sur cette expérience. Le bruit de l’eau qui coule, ses cheveux entre ses doigts, et surtout ses caresses qui la faisaient chaque fois sourire un peu plus. Et rire… bêtement aussi, de par sa nature chatouilleuse. Mais c’était comme si chaque petit chatouillis faisait grimper d’un échelon le plaisir. Et ses cuisses avaient parfois le réflexe de tressaillir, animés de soubresauts. Mais il commençait à la connaître assez pour ne plus s’en étonner. Et puis, un profond gémissement lorsqu’il en arriva à jouer avec le point que toute femme a de plus sensible. Et une vague de chaleur à en bloquer la respiration momentanément. Elle reprit posément son souffle haletant, rythmé par ses violents battements cardiaques. Et l’arrière de sa tête vint s’écraser contre le mur carrelé de sa salle de bain, incroyablement frais et qui lui arracha un frisson. Bon sang, elle crevait de chaud… c’était ses joues, sa poitrine, son bas ventre. Et ses mains vinrent finalement rejoindre le rebord de sa baignoire, ses doigts se crispant en cherchant une prise, mais glissant inévitablement. Trois bougies roulèrent jusqu’au sol, des produits de toilettes tombèrent au fond du bassin. Mais elle était à mille lieux de le réaliser, elle était … ailleurs. Seul le bien-être qu’il savait lui apporter était présent dans son esprit. Et il vacillait toujours dangereusement avant de monter d’un nouveau cran qu’elle exprimait par un nouveau gémissement tandis que c’était tout son corps qui se contractait, ses pointes de pieds, ses doigts, son dos qui se cambrait et sa joue brûlante qui s’écrasait contre le carrelage froid. Il savait s’y prendre comme personne avant. Et l’un de ses pieds remonta le long du dos de Byron, elle le caressait bêtement du bout de ses orteils. Elle aimait trop ce qu’il lui apportait. Et puis violemment, son genoux se resserra et c’était ni plus ni moins un coup de pied qu’elle venait de lui asséner. La respiration bloquée, la sensation de chaleur intense propagée jusqu’à son cœur qui avait menacé de sortir de sa poitrine ; et un long souffle, elle se sentait … bizarre, et bien. Et son pied redescendit en sens inverse le long du dos de Byron… le calme, tout simplement. Elle ne rouvrit un œil qu’en entendant sa question ; et elle ne put que rire. Quoi ? Il ne se doutait pas ?

Et il l’accompagna dans son rire ; ce qui la fit elle-même redoubler ! Bon sang, Byron était complétement défoncé… c’était trop bon à observer ! Elle trouva finalement la motivation de le rejoindre dans l’eau, et cette source de chaleur lui fit un bien fou. Ruisselante, après un nouvel orgasme, elle était frissonnante et ses lèvres tremblaient un peu. Elle passa simplement ses bras autour de sa nuque et posa le menton sur son épaule ; elle était assise sur lui et ne lui faisait ni plus ni moins qu’un câlin. Il était doux, fort, apaisant et excitant ; et elle était tellement bien avec lui. Le pauvre ne comprenait rien. Elle déposa un simple baiser sur son épaule : « Ne t’en fais pas mon cœur… ». Depuis quand se donnaient-ils des surnoms affectifs ? Eh bien depuis maintenant. C’était comme ça qu’elle l’aimait, comme un cœur. Elle sourit stupidement à cette pensée et vint écraser ses lèvres contre l'une de ses joues pour lui faire un nouveau bisou. Et elle appuya son front contre sa tempe, tandis que ses doigts exerçaient de petites caresses dans le dos de son demi-frère qu’elle avait trop longtemps blessé lors de leurs ébats, sans faire attention. Son pauvre petit cœur… Ses mains glissèrent jusqu’à ses joues, et elle déposa simplement un baiser amoureux sur ses lèvres, doucement. Ses paupières se fermèrent avec force et encore une fois, son cœur s’emballa… douloureusement. Elle avait cette bête envie d’éclater en sanglots, une envie effrayante. Et elle se pencha doucement en arrière pour retrouver son regard, et lui avouer avec un sourire stupide une remarque encore plus stupide : « C’est l’amour qui te donne des ailes, voilà tout ! ». Elle se défit finalement de ses bras et l’éclaboussa au visage en riant. Elle se moquait clairement de lui et de son état amoureux… état qu’il ne lui avait d’ailleurs jamais avoué. Elle était en train de s’emporter toute seule. Peut-être car il était plus facile de se moquer de lui que d’elle-même. Et elle s’éloigna finalement jusqu’au rebord opposé du bassin, sans le quitter des yeux. Ses doigts s’agrippèrent au rebord contre lequel était déposé l’arrière de sa tête et elle se laissa aller à étendre ses jambes vers Byron avant de… crier. « Bordeeeel ! ». Elle replia un peu sa jambe contre elle, venant masser de ses doigts l’intérieur de son pied : crampes ! Elle aurait pu s’en douter, ça allait souvent avec les orgasmes. Et bien qu’elle ait les yeux au bord des larmes, elle riait encore d’avantage ; et la douleur passa… elle lança finalement avec amusement : « Ça m’apprendra à dire des conneries ; et au passage, ça veut bien dire "et de un" ».
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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeLun 28 Fév - 23:55

    Toujours dans un fou rire aussi inattendu qu’inexplicable, c’est seulement quand Sixtine vint s’assoir sur lui qu’il se calma. Quoi qu’il soit en train de se passer avec son euphorie, les sentiments qu’il éprouvait pour elle reprenaient toujours le dessus. L’étreinte qu’elle exerçait sur lui le faisait un bien fou, et c’est naturellement qu’il passa ses bras autour d’elle, souhaitant toujours la sentir au plus près de lui. Voilà une autre raison pour laquelle il adorait faire l’amour avec elle : faire qu’un, se sentir au fond d’elle. Au-delà du plaisir intime, l’idée en elle-même le rendait toute chose. Puis, deux petits mots interpellèrent son esprit. Mon cœur ? Elle vient de l’appeler mon cœur ? Ses sourcils se froncèrent sous l’effet de la surprise. Ouhlala. Il n’était pas certain d’avoir bien entendu. Et plus il tentait de se concentrer pour faire marche arrière, plus il perdait le contrôle de son corps et de ses pensées. Il était dans un état second, purement et simplement. Et c’est seulement maintenant qu’il songea à la possibilité qu’elle ait mis un truc dans son verre. Ya pas d’autres explications possibles. Elle a forcement foutu un cacheton. Il aurait pu lui en avoir, puisqu’elle sait pertinemment qu’il déteste les drogues dures, mais il n’en avait même pas la force. Il l’aimait, et il était incapable de la détester, pour quoi que ce soit. Il préféra donc fermer ses yeux, et profiter de ses baisers et caresses. Ouiiii l’amour lui donne des ailes ! Comme le Redbull ! Il était complètement et irrévocablement fou d’elle. Il l’aimait plus que tout, et il se fichait qu’elle s’en doute ou non. De toute façon, pourquoi le nier ? C’est évident ! Il est tout gaga devant elle. Il suffit qu’elle se trémousse un petit peu pour qu’un filet de bave coule de sa bouche. Et avec la seule force de son regard elle pourrait tout obtenir de lui. Oui, il était amoureux, et il n’en avait pas honte.

    Alors même qu’elle venait de prendre position sur le rebord de la baignoire, se plaignant d’une crampe, Byron n’y prêta aucune attention. Il était dans son monde, toujours en train de réfléchir sur la nature de ses sentiments pour elle. Enfin, ils étaient clairs, mais il cherchait les preuves qu’il avait en sa disposition. Sa jalousie ? Son cœur qui bat plus vite en sa présence ? Yen a tellement. Poussant un bruyant et long soupire, Byron capta ensuite le regard de sa demi-sœur, et lui demanda le plus naturellement du monde :

      « Tu penses que je suis amoureux de toi ? »

    Pour lui, c’était évident, mais qu’en était-il de son opinion à elle ? Après tout, il sait pas grand-chose d’elle, peut être même qu’elle est déjà tombée amoureuse. Et dans ce cas, elle pourrait l’aiguiller sur ce qu’il ressent. Confirmer ou non ce qu’il pense. D’ailleurs, elle est mariée ! Putain mais oui, elle est putain de mariée ! C’est un détail qu’il oubliait de temps à autre ! Bon, son comportement n’indique pas vraiment qu’elle soit folle de lui, mais qui sait, elle a pu l’être un jour. Il a toujours détesté ce connard d’Huntington à la con. D’ailleurs, il est où ce bouffon ? Pourquoi il n’est pas ici ? Il aimerait bien lui en coller une ou deux. Quand on a la chance d’épouser une femme comme Sixtine, on la laisse pas toute seule. Enfin, tant mieux pour lui d’un côté. Mais il a couché avec ! Et il ne supporte pas ceux qui couchent avec ! Reagan ! Evan ! Pour qui ils se prennent ? Ils ne sont pas assez biens pour elle ! C’est tous des connards ! Lui, il est différent. Et il allait lui dire pourquoi :

      « Moi je pense que oui ! Tu sais comment je le sais ? Et bah, dans les films, enfin, dans les dessins animés de Walt Disney, le héros il est toujours prêt à tuer le méchant pour sauver la princesse. Et même parfois, il affronte un méga dragon ! Et moi, et bah, si t’étais enfermée dans une tour comme Fiona, j’irais te chercher, et je tuerais tous ceux qui voudraient m’empêcher de te retrouver ! »

    Bon, la comparaison était infantile dirons nous, mais elle exprimait néanmoins bien tout ce qu’il voulait dire. Il était prêt à faire beaucoup de choses pour elle. De toute façon, il peut bien dire ce qu’il veut, demain matin ya une chance sur deux pour qu’aucun d’eux ne se souviennent de la conversation toute entière. Alors autant profiter ! Lui adressant un sourire de fierté, ses mains, elles, commencèrent à tripoter la mousse de plus en plus volumineuse. Il en était certain, il était l’homme qui l’aimait le plus ! Personne ne peut rivaliser avec lui ! Sixtine, elle est à lui. Parce que c’est pas nouveau, la princesse appartient toujours au prince qui est prêt à surmonter tous les obstacles qui se dressent sur son chemin. Et lui, il est prêt à l’aimer de tout son cœur malgré le lien de sang qui les unit. Ce lien de sang, c’est son dragon.

      « Ya d’autres garçons qui feraient ça pour toi ? Tuer un dragon ? »

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeMar 1 Mar - 17:04

Sixtine avait apparemment perdu l’attention de Byron, et pour une fois… elle ne s’en impatientait pas. Elle-même était dans son petit monde. Et elle rit un peu en comprenant le point auquel elle avait perdu son demi-frère : les sentiments amoureux. Pour toute réponse, elle étendit sa tête en arrière avec un léger sourire… elle aimait bien avoir les cheveux, ainsi que les oreilles sous l’eau. C’était… reposant. Elle ne savait pas vraiment quoi répondre à sa question, ni même si elle le voulait. Et alors qu’elle relevait finalement le visage vers lui, elle sourit avec amusement en voyant qu’entre temps, l’expression gravé sur le visage de Byron n’avait absolument pas changé. Et les paroles accompagnèrent bientôt cet air. Pour sa part, elle fronçait simplement un peu les sourcils, enregistrant avec un petit temps de retard tout ce qu’il lui déballait… Et autant dire que pour Sixtine qui, déjà enfant, détestait les dessins animés, cette comparaison valait son pesant d’or. C’était du lourd… du très lourd. Elle se pinça un peu les lèvres, cherchant à tout prix à se retenir pour ne pas exploser de rire. Inspirer. Respirer. Calmement… L’air de Byron n’avait pas changé. Putain ce que c’était dur… et il décida de l’achever, en une question qui la fit véritablement pouffer de rire. « Non, Byron… Non. Ces autres garçons sont nés avec un QI normal, vois-tu… ». Elle rit une nouvelle fois, déjà qu’il avait été assez dur de se stopper pour le regarder dans les yeux en lui parlant d’un ton normal. Mais elle repensait à toutes les conneries qu’il avait pu lui sortir, et sérieusement… il l’achevait. A l’aide de son pied, elle lui envoya encore un peu de l’eau au visage, mais quel idiot. Et elle finit par vendre la mèche en reprenant en une grande inspiration son sérieux, les larmes au bord des yeux : « Je voudrais que tu sois tout le temps défoncé. »

Et elle lâcha finalement les rebords du bassin pour venir se mettre sur le ventre, s’allongeant contre lui et posant la tête sur son torse pour fermer les yeux. Elle lui déposa un nouveau petit baiser, sur son torse aussi, c’était pour s’excuser de se moquer de lui. Il n’était pas dans son état normal le pauvre, et c’était de sa faute. Elle se sentait étrangement détendue, relaxée… et elle sourit doucement, connaissant très bien les effets de l’ecstasy chez elle, et sachant ce que ça signifiait pour leur partie de jambes en l’air à venir. Elle lui avoua simplement, le plus naturel du monde : « Je tuerais aussi un dragon pour toi ». Et elle blottit sa tête dans son cou. « Tous les dragons que tu veux… ». A l’entendre parler, on aurait pu penser qu’elle était à deux doigts de s’endormir. Mais tel n’était pas le cas, puisqu’elle se redressa pour s’asseoir sur son entre-jambe, une nouvelle fois.

Et simplement, elle prit innocemment de la mousse entre ses doigts pour l’appliquer doucement sur le visage de Byron, avec un sourire véritablement enjoué tandis qu’elle s’appliquait à lui faire une jolie barbe de mousse. Elle prenait bien son temps, étrangement patiente et concentrée. Car à la base, ce n’était pas des qualités qu’elle avait ; et ce, depuis sa naissance. Son attention se focalisa un peu sur ses mains et elle joua à tester la texture de la mousse entre ses deux doigts, riant doucement en se faisant une réflexion plutôt perverse et douteuse qu’elle garda pour elle-même. Elle replongea finalement ses mains dans l’eau, les rinça… et vint fignoler la barbe de Byron… qui décidemment, n’était pas parfaite du tout. Ce qui l’agaça. Elle lui envoya de l’eau au visage pour tout effacer. Voilà, ça lui ressemblait davantage… et de nouveau, elle vint l’embrasser en se pressant contre lui. Son cœur battait à fond, et elle vint attraper une main de Byron qu’elle posa sur son sein gauche. Ce n’était pas un appel à la décadence, au contraire… elle voulait qu’il le sente battre, sans vraiment savoir pourquoi. Et elle torturait ses lèvres, l’embrassant avec force, passion et presque… énervement. Finalement, quand elle se détacha de lui pour retrouver son regard, c’était une mine paniquée qu’elle arborait. Ces sanglots qui étaient coincés au fond de sa gorge depuis un long moment maintenant, qui lui faisaient mal dès qu’elle l’embrassait tandis qu’elle pensait qu’elle l’aimait ; leur pression était encore plus forte. C’était un poids, sur sa poitrine, au fond de son estomac, dans sa gorge. Et elle ne pouvait plus du tout parler ; elle ne savait même pas quoi lui dire. Mais c’était là, et ça faisait mal. Elle l’embrassa à nouveau, étrangement paniquée, et comme si ça avait été le dernier baiser qu’elle lui offrait. Elle avait peur. Ce second baiser fut plus bref, et elle avoua simplement, dans un souffle et sans prendre la distance suffisante pour retrouver son regard : « Ça finira mal ». Et déjà, ses lèvres venaient une nouvelle fois heurter celles de son demi-frère. Elle était folle de leurs baisers. Elle aurait voulu l’embrasser. Tout le temps.
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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeMar 1 Mar - 18:53

    Pourquoi elle lui parle de QI ? Il est très sérieux ! En plus, il a vu une fois une photo prise du ciel, où une sorte de queue de dragon apparaissait sur la photographie. Peut être même que les dragons existent vraiment, alors ce qu’il dit est tout à fait cohérent ! Et puis, c’est l’intention qui compte. Une déclaration, même maladroite, reste une déclaration, et il venait quand même de lui avouer être amoureux d’elle. C’est bien pour cette raison qu’il ne comprit pas son éclatement de rire. Qu’est-ce qui a de drôle ? Il a dit quelque chose qu’il ne fallait pas ? Pouah, il était complètement paumé. Elle avait sans doute une bonne raison d’éclater de rire, mais elle lui échappait pour le moment. Puis finalement, son ptit moment de vexé cessa pour partager les rires de sa demi-sœur dès lors qu’elle lui envoya de l’eau dans le visage. Il tourna légèrement la tête par réflexe, se protégeant avec une main devant le visage, mais néanmoins mort de rire. Il s’amusait comme un petit fou ! Et quand elle lui avoua être responsable de son état, il ne fut pas du tout choquer. Il avait cru comprendre, qu’en effet, un cachet c’était miraculeusement déposé dans le fond de son verre. Le concours de vitesse ! C’était un plan vicieux pour qu’il boive tout son verre d’une traite ! Haaan, qu’elle était vile. Mais ingénieuse. Dans un état normal, sans doute lui aurait-il voulu. Mais là, il se moquait de lui-même. Comment a-t-il pu être aussi stupide ? Un concours de celui qui boit le plus vite, non mais franchement ! Son esprit de compétition le perdra.

      « C’est pas cool d’avoir fait ça ! Je suis en train de me ridiculiser devant toi ! »

    Oui, elle l’avait drogué, et ce qui l’inquiétait le plus, c’était de passer pour un crétin devant elle. Car il est évident qu’il ne contrôlait plus du tout ses propos. Ou alors, fallait qu’il fasse preuve d’une grande concentration, ce dont il se sentait foutrement incapable. Autant se laisser aller. Finalement, le corps de Sixtine vint s’écraser contre le sien, lui apportant toujours plus de chaleur. Ses yeux se fermèrent sous son bisou sur le torse, et un sourire se dessina sur ses lèvres quand elle lui avoua être prête à tuer un dragon pour lui, elle aussi. Ca lui faisait vraiment plaisir. Tuer un dragon c’est vraiment pas facile, surtout pour une fille. Alors le fait qu’elle se sente capable de le faire, même d’en tuer plusieurs, ça le rendait heureux. D’autant plus qu’elle sous entendait là être amoureuse de lui. Il ne pouvait être plus comblé. Il se sentait le plus heureux des hommes. Dans un bain chaud, la femme qu’il aime et qui l’aime en retour contre lui. Ce moment était tellement précieux à ses yeux, qu’il fut déçu de la voir se redresser aussi rapidement. Il aurait voulu l’apprécier encore plus. Constater et réaliser pendant de longues minutes qu’ils s’aimaient. Heureusement, le petit jeu qu’elle entreprit l’amusait tout autant qu’elle. Il tentait tant bien que mal de ne pas rire pour lui faciliter le sculptage de sa barbe de mousse, mais c’était vraiment difficile. Il s’imaginait avec cette même barbe, dans un costume de père noël et un énorme coussin en guise de gros ventre. L’image était … ridicule, et lui arracha un léger rire. Il aurait aimé voir à quoi il ressemblait. Et alors même qu’il cherchait du regard un miroir à disposition, Sixtine effaça toute trace de son chef d’œuvre en lui envoyant de l’eau en plein visage. Ooooh non ! Pourquoi elle a fait ça ? Il voulait voir ! Et son air de garçon qui vient de se faire briser le cœur pouvait en témoigner. Il s’essuya alors les yeux d’un furtif mouvement de main. Ca piquait un peu quand même.

      « Je voulais voir ma barbe ! »

    Mais comme à chacune de ses petites déceptions, Sixtine s’arrangeait inconsciemment pour la lui faire oublier. Et aussitôt qu’elle l’embrassa, l’obligeant à poser une main sur son sein, l’histoire de la barbe était déjà du passé. Tout en pressant délicatement sa poitrine, ne comprenant pas le but véritable de la manœuvre, les multiples baisers qu’elle lui offrait provoquèrent chez lui une petite érection. Rien de bien méchant, mais tout de même. Il appréciait la sentir jouer avec ses lèvres, passer de la brutalité à la douceur à chaque nouveau baiser. Seulement, ce bien être se brisa lorsqu’il recroisa son regard. Il pouvait lire sur son visage une certaine détresse, que là aussi, il ne comprenait pas. Qu’est-ce qui se passe ? Elle n’est pas bien ? Pourtant, elle semblait prendre du plaisir à l’embrasser. Et Byron ne tarda pas à avoir une réponse à sa question. Elle ne voyait pas une fin heureuse à leur histoire. Certes, c’était fondé, mais ça ne tient qu’à eux de se forger une relation qui tienne la route ! Si vraiment ils s’aiment, et c’est le plus important, ils pourront faire face à toutes les difficultés. Il voulait prendre la parole, la rassurer, mais il profita néanmoins de l’énième baiser qu’elle déposa sur ses lèvres. Un baiser qui lui en aurait fait presque oublier ce qu’il voulait lui dire. Une fois celui-ci rompu, Byron s’empara du visage de Sixtine avec ses mains, afin qu’elle soit contrainte de le regarder, mais surtout, qu’elle lui laisse le temps de s’exprimer avant de l’embrasser à nouveau.

      « Ca finira pas mal ! Si ce que tu veux c’est vraiment être avec moi, alors c’est possible ! On pourrait s’installer ensemble dans le Downtown, dans un petit appartement, loin du casino ! Ou même mieux ! On pourrait aller vivre à Paris, je t’apprendrais le français ! Et en plus là bas, on serait un couple comme les autres, personne nous jugera ! On changera de nom de famille, et tous nos problèmes seront réglés. »

    C’était peut être une idée naïve et hâtée par l’effet de la drogue, mais malgré tout, c’était une idée tentante, non ? Tout claquer, et recommencer une nouvelle vie ailleurs, mais surtout ensemble. Même si c’est pas Paris c’est pas grave, il s’en fiche ! Il veut juste vivre avec elle comme n’importe quel couple, sans devoir supporter le regard des autres ou ce qu’ils pourraient penser d’une telle union. L’agrémentant d’un sourire qui se voulait rassurant, Byron déposa ensuite un léger baiser sur ses lèvres. Il voulait ni plus ni moins essayer de la convaincre.

      « Allez dis oui, dis moi qu’un jour on le fera. Si tu peux tuer un dragon, tu peux tout aussi bien faire ça. »

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Sixtine Pierce Huntington

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeJeu 3 Mar - 20:36

Sixtine ne savait pas si elle allait bien tandis qu’elle l’embrassait, ou si elle allait mal tout en sachant que c’était là un plaisir éphémère. Mais c’était fort, incroyablement fort, ça comprimait son cœur de plus en plus. Et c’était toute cette force qu’elle exprimait dans son baiser. Et elle ne voulait plus s’arrêter, mais y fut contrainte par Byron qui l’obligea à maintenir son regard dans le sien, tandis qu’elle pleurait déjà… sans aucune raison pourtant apparente. Elle se sentait complètement paumée. Tout était vide de sens. Elle était vide. Il n’y avait qu’avec lui qu’elle se sentait à ce point entière et vivante, et elle aurait aimé l’embrasser encore, tout de suite, pour continuer à se perdre dans ce sentiment. Mais lui, il voulait parler. Alors elle fit l’effort douloureux de se concentrer. Mais c’était pas facile, et comme un enfant surexcité qu’on oblige à aller au coin en restant debout des heures, elle trépignait déjà et ne fit plus l’effort de retenir ses sanglots. Elle ne voulait pas l’écouter posément, elle aurait voulu… lui sauter dessus. Et son cœur battait toujours la chamade. C’était un besoin viscéral qu’elle avait de lui.

Et pourtant, elle dut l’écouter… Mais son air heureux et enjoué de celui qui croit que tout est possible tandis qu’il s’exprimait, c’était tellement apaisant. Son ton même était incroyablement doux. Et elle l’observait avec une certaine fascination, se mettant à boire ses paroles. Vivre à Paris avec lui ; ça aurait été d’une simplicité. Ils n’auraient été que Mr Pierce et Mrs Huntington, un couple comme les autres, vivant en concubinage. Ou bien elle aurait pu renoncer à son nom d’épouse. Et ils auraient été le couple Pierce, non pas un frère et une sœur, mais un couple marié. Du moins, c’est ce qu’ils prétendraient. Nulle autre contrainte… et elle se mit elle-même à rêver de cette réalité alternative. Elle reçut son baiser avec passiveté, avant de rire doucement et de répondre : « Va pour la France, mais un beau quartier alors… ». Autant dire que le Downtown était exclu d’emblée ! Sixtine aurait préféré s’ouvrir les deux poignets plutôt que de vivre dans une telle misère. Elle n’aimait que le Strip, que son Palace dans lequel elle se sentait la reine. Elle posa sa joue contre la sienne et ferma les yeux : « Près des jardins du Luxembourg, un appart au dernier étage, sous les toits. On entendra la pluie tomber comme ça, et on pourra passer nos journées à baiser… juste avec ce bruit. » Elle rit doucement ; même quand ses scénarios débutaient de manière romantique, elle finissait irrémédiablement par imaginer Byron en train de lui faire l’amour. Et elle posa de nouveau sa joue contre son torse, se rallongeant contre lui pour se murer dans le silence. L’eau chaude. Son corps chaud, dur, protecteur. Le rythme de sa respiration. Elle vint poser une main de l’autre côté de son torse, là où se situe son cœur et caressa machinalement l’endroit du bout de ses doigts, y dessinant de petits ronds. Elle aurait pu passer tout le restant de la journée ainsi, elle ne se souvenait pas avoir été jamais aussi bien. Sa vie, qui était pourtant d’une grande tranquillité, lui paraissait même brutale, bruyante, effrayante en comparaison à ce moment d’apaisement. Elle aurait voulu rester comme ça, fermer les yeux et que plus rien ne compte jamais. Qu’il n’y ait qu’eux.

Mais ne tenant pas en place et exécutant ses idées au même moment que celles-ci lui traversaient l’esprit, elle laissa retomber sa main dans l’eau et vint placer son oreille à l’endroit où se situait le cœur de Byron ; elle rit doucement en en percevant les battements. C’était incroyablement bizarre. Elle n’avait jamais fait ça avec un autre homme. Elle n’avait eu ce geste qu’avec sa mère quand elle était petite, lorsqu’elle se reposait contre elle en revenant de soirées mondaines longues. Il arrivait que Mrs Pierce tienne sa fille contre elle entre la sortie de la limousine, et jusqu’à sa chambre. Sixtine faisait alors semblant de dormir, elle se reposait en entendant les battements cardiaques de sa mère, lent, reposant après les bruits des verres de cristal qui s’entrechoquent, les nombreuses et assourdissantes conversations, les chansons de l’orchestre. Et son odeur de Channel numéro 5. Cette odeur qui la renvoyait irrémédiablement à sa mère. Elle avait oublié à quel point elle aimait être dans des bras protecteurs, les bras de quelqu’un qu’elle aimait. Et juste… se reposer.

Mais la détente fut remplacée par un jeu calme ; et elle testa son frère. Elle fit remonter sa main le long du bras de Byron, le caressant, puis vers son cou, ses cheveux. Elle cherchait à entendre une variation dans ce rythme… tandis qu’elle relevait les yeux vers son visage avec un sourire joyeux et amusé, cherchant à y lire quoi que ce soit, la moindre émotion. Et finalement, elle engloutit sa main dans l’eau et vint la loger directement dans le caleçon de Byron, elle n’avait eu qu’à l’effleurer pour entendre un battement plus fort, le rythme était déjà différent. Et un rire court, mais profond, qui venait véritablement du cœur, s’échappa de ses lèvres. C’était stupide en soit, et incroyablement prévisible… mais pourtant, ça l’amusait complétement. Elle adorait ce jeu qu’elle venait d’inventer. Mais aussitôt, elle avait retiré sa main de son caleçon, après une unique et sensuelle caresse. Elle lui déposa un baiser dans le cou, un autre sur les lèvres. Et elle se retira à l’autre bout de la baignoire en maintenant un regard joueur enfoncé dans le sien. Elle avait trouvé… un nouveau jeu ; conciliable avec celui qu’il avait lancé lorsqu’ils avaient été sous la couette, pour apprendre à se connaître : « Ton fantasme le plus fou ? »
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Byron J. Pierce

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitimeJeu 3 Mar - 22:57

    Il ne supportait pas la voir pleurer. Et aussitôt, il avait cherché à la rassurer comme il le pouvait. Paris, avec elle, refaire leur vie en tant que couple normal. C’était le rêve parfait, celui qu’il aspirait à réaliser. Marcher main dans la main avec elle le long des Champs Elysées, visiter la Tour Eiffel en prenant une photo d’eux s’embrassant au sommet, se poser le soir à une terrasse de bar sans risque de se faire dévisager. Franchement, c’était tentant. En plus, il était prêt à parier que Sixtine qui parle français avec un accent typiquement américain devait être atrocement sexy. Et quand finalement elle accepta sa proposition, son sourire s’agrandit. Le fantasme allait peut être se transformer en réalité, un jour. En tout cas, il commençait à toucher des doigts ce doux souhait. Il ne lui en faudrait pas plus pour être heureux. Il rit doucement quand sa demi-sœur précisa vouloir un appartement dans les beaux quartiers. Ca ne l’étonnait pas du tout venant d’elle! Et si c’est ce qu’elle voulait, il lui offrirait. Certes, il est plutôt à sec en ce qui concerne le pognon, mais il était prêt à prendre plusieurs jobs uniquement pour pouvoir lui faire cadeau d’un appartement chic sur Paris. Et même, ça ne le dérangeait pas d’aller mendier de la thune auprès de sa mère si c’est pour une cause aussi belle que celle-ci. Tout ce qu’elle énumérait lui donnait horriblement envie d’y être. Fermer les yeux, et comme par magie, se retrouve dans ce fameux appart sous les toits, en train de lui faire l’amour au rythme de la pluie qui s’écrase doucement contre le velux. C’était juste … parfait ! Et pourtant, dieu sait que d’être contre elle au chaud dans cette baignoire était déjà digne de la perfection. Avec elle, il ne semblait y avoir aucune limite au bonheur.

    Les yeux de Byron se fermèrent une nouvelle fois lorsque Sixtine reprit la place qui semblait être la sienne, et surtout, faite pour elle. Il sourit en la sentant dessiner sur son torse et poser ensuite l’oreille au niveau de son cœur. C’était un peu gênant, faut l’avouer. Rien qu’à entendre les battements de son cœur, on pouvait clairement deviner la nature de ses sentiments pour elle. Il les assumait complètement, là n’est pas le problème. C’est juste qu’il avait peur qu’elle le trouve ridicule à s’emballer comme ça. Sixtine n’a jamais été l’emblème du romantisme, alors il craignait un peu tout ce qui s’y apparentait de près ou de loin. Pourtant, elle lui avait prouvé à maintes reprises aujourd’hui qu’elle n’y été pas du étrangère. Alors il se laissa finalement aller, ne craignant plus de se couvrir de honte. Il l’aimait, et c’est pour elle que son cœur battait. Les caresses qu’elle lui offrait du bout des doigts lui arrachèrent quelques frissons de plaisir. Le contacte de ses mains contre sa peau était toujours incroyablement agréable. Et il ne put que rire en constatant qu’elle cherchait uniquement à faire battre son cœur un peu plus fort. Un cœur qui s’emballa considérablement dès lors que sa main alla à la rencontre de son intimité, sous son caleçon. Là c’était plus des battements d’excitation. Lui qui était déjà dans une petite érection quand elle l’embrassait, quand elle le touchait, c’était difficile de se contrôler. L’effet de la drogue jouant très certainement un rôle dans tout ça. Elle venait clairement de le mettre en mode chaud lapin ! Bizarrement, bien que fatigué, il se sentait plus qu’opérationnel pour une nouvelle partie de jambes en l’air ! Mais la voyant s’éloigner à l’autre bout de la baignoire, après un baiser qui sonnait pour lui comme une excuse, il prit son mal en patience. Son fantasme le plus fou ?

      « Mon fantasme le plus fou c’était de faire l’amour avec toi ! »

    Désirer coucher avec sa demi-sœur, c’est ce qu’on peut qualifier de fantasme le plus fou, non ? Yen a peu qui doivent l’assumer, et lui, il l’a carrément réalisé ! Mais il allait chercher autre chose. Un fantasme qui allait forcement l’inclure dedans. Pour la simple et bonne raison qu’il ne se voyait plus coucher avec d’autres femmes. Les yeux dans le vide, il tentait tant bien que mal de réfléchir. Et faut le dire, c’était loin d’être simple. La drogue brouillait complètement son cerveau, ses pensées, ses idées. C’était cruel de relancer ce jeu alors qu’il se trouvait dans un état aussi pitoyable. Mais il fit un effort. Un effort qui prit plusieurs minutes, mais qui en était un malgré tout.

      « Tu vas ptete trouver ça dingue, mais faire l’amour avec toi, alors même qu’une autre personne ignorant notre secret dorme à côté, ça me ferait kiffer. Le gout du risque je suppose. Je suis certain que ça pimenterait encore plus nos ébats. Avoir peur que la personne se réveil … et nous surprenne. On serait obligé de couvrir nos gémissements. Je sais pas, ça m’excite.»

    Rien que d’y penser le faisait frémir de plaisir. Il s’imaginer allongé sur elle, la pénétrant avec force tout en posant une main sur ses lèvres pour l’empêcher de gémir. Et jeter de temps à autre des coups d’œil à la tierce personne, ignorant l’ampleur de ce qui est en train de se passer à côté d’elle. Franchement, si ils ont un jour le cran de le faire, ça serait le pied ! Ca reste réalisable, bien que risqué. Mais c’est le risque qui fait tout le charme de ce fantasme. Lui adressant un regard fiévreux, il finit par la rejoindre à l’opposé de la baignoire. Il était resté trop longtemps éloigné d’elle. Mais surtout, il avait envie de flirter. Un petit peu. Ce fut donc à son tour de venir s’allonger contre elle, s’installant non sans faire exprès entre ses cuisses, et prenant le soin de laisser son entrejambe toucher la sienne. Ses lèvres retrouvèrent alors son cou, y déposant de multiples baisers.

      « Et toi, c’est quoi ? Ca serait pas faire l’amour avec moi dans une baignoire, par pur hasard ? »

    Alors même qu’il poursuivait l’ascension de son cou avec ses lèvres, un sourire taquin se dessina sur son visage. Elle ne pouvait le voir, mais le ton de sa voix retranscrivait parfaitement son humeur. Et au cas où elle n’aurait pas encore saisi ce qu’il voulait, il frotta légèrement son entrejambe entre ses cuisses.

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MessageSujet: Re: It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home   It don't matter where I lay my head tonight, your arms feel like home Icon_minitime

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